Publié dans Economie

Commerce - Le « Vary Tsinjo » dispatché à Toamasina

Publié le mercredi, 03 février 2021


Mis sur le marché depuis vendredi dernier, le « Vary Tsinjo » est actuellement disponible auprès de 192 Fokontany d’Antananarivo. Ce produit est vendu à 1 500 ariary le kilo dans plus de 900 épiceries de la Capitale et les zones périphériques. D’après le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le dispatching a commencé hier dans la ville de Toamasina. La mise sur le marché dans les autres Régions est en cours de préparation.
Des irrégularités constatées
La Direction de la protection des consommateurs, de son côté, effectue périodiquement des descentes. Tout comme lors du « Hetsika vidin’entana », leurs missions ont comme objectifs d’assurer l’approvisionnement et la répartition du « Vary Tsinjo » dans les épiceries, le respect de la structure des prix, des droits des consommateurs, ainsi que des lois et textes en vigueur. Des irrégularités nuisant à la protection des consommateurs ont été décelées à Ambohimirary, Ambohimanarina et Andavamamba dans la journée d’hier. Les équipes sur terrain ont procédé à une consignation provisoire des épiceries en attente des résultats d’enquête. Ces irrégularités concernent la non-règlementation des papiers, l’absence de la facture des produits et la hausse inexpliquée des prix.
Recueillis par Solange Heriniaina

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff