Publié dans Economie

Réduction du délai de dédouanement - Que des avantages pour les opérateurs

Publié le vendredi, 19 février 2021

La Direction générale des douanes (DGD) avec la concurrence des différentes parties prenantes entendent réduire à sept jours, soit une semaine, le délai de dédouanement des produits d’ici 2023.

Un enjeu de taille nécessitant la contribution de tous les acteurs concernés. Dans tous les cas, cette réduction n’aura que des avantages pour les opérateurs. « La baisse du délai de dédouanement intervient directement sur la baisse des frais de magasinage. Ces frais sont facturés par jour. Plus le nombre de jours est réduit, plus les frais sont réduits », souligne Zafivanona Lainkana, directeur général de la douane malagasy, hier, lors d’un atelier de validation et de signature des engagements pour l’Observatoire du délai de dédouanement (ODD), au Centell Hotel Antanimena. « Nous avons constaté que le dédouanement se fait de plus en plus vite au cours des dernières années. Et nous espérons que cette situation ira en s’améliorant. Il faut savoir que les prix d’achat des produits sont comme des prêts. La réduction des frais de magasinage contribue alors à faciliter le remboursement de ces prêts. Toutefois, plusieurs points sont encore à améliorer aujourd’hui pour améliorer le quotidien des consommateurs», soutient Hassim Amiraly, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM). 

Toutes les parties prenantes autant privé que public se sont ainsi engagées, hier, pour agir dans l’amélioration du délai de dédouanement et tous les services tournant autour que ce soit au niveau aérien que maritime.  

Rova Randria

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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