Publié dans Economie

Réduction du délai de dédouanement - Que des avantages pour les opérateurs

Publié le vendredi, 19 février 2021

La Direction générale des douanes (DGD) avec la concurrence des différentes parties prenantes entendent réduire à sept jours, soit une semaine, le délai de dédouanement des produits d’ici 2023.

Un enjeu de taille nécessitant la contribution de tous les acteurs concernés. Dans tous les cas, cette réduction n’aura que des avantages pour les opérateurs. « La baisse du délai de dédouanement intervient directement sur la baisse des frais de magasinage. Ces frais sont facturés par jour. Plus le nombre de jours est réduit, plus les frais sont réduits », souligne Zafivanona Lainkana, directeur général de la douane malagasy, hier, lors d’un atelier de validation et de signature des engagements pour l’Observatoire du délai de dédouanement (ODD), au Centell Hotel Antanimena. « Nous avons constaté que le dédouanement se fait de plus en plus vite au cours des dernières années. Et nous espérons que cette situation ira en s’améliorant. Il faut savoir que les prix d’achat des produits sont comme des prêts. La réduction des frais de magasinage contribue alors à faciliter le remboursement de ces prêts. Toutefois, plusieurs points sont encore à améliorer aujourd’hui pour améliorer le quotidien des consommateurs», soutient Hassim Amiraly, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM). 

Toutes les parties prenantes autant privé que public se sont ainsi engagées, hier, pour agir dans l’amélioration du délai de dédouanement et tous les services tournant autour que ce soit au niveau aérien que maritime.  

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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