Publié dans Economie

Secteur aurifère - 22 comptoirs de l’or recensés à Madagascar

Publié le mardi, 09 mars 2021


Les comptoirs de l’or contribuent grandement à la traçabilité dans la commercialisation et l’exportation de l’or. Il en existe 22 actuellement, répartis dans toute l’île. Ces comptoirs achètent l’or des permissionnaires-or et des collecteurs agréés. Ils organisent également la vente, l’exposition et l’importation de l’or en cas de nécessité justifiée par les autorités. Depuis la suspension de l’exportation en octobre dernier, ces comptoirs font partie des vingtaines d’opérateurs qui fournissent de l’or à la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM). Selon les dernières informations reçues, près d’une demi-tonne d’or serait collecté en trois mois contre une prévision d’une tonne pour toute l’année. 
Grands exportateurs
La quantité d’or officiellement exportée n’a cessé de grimper depuis la mise en place du premier comptoir à Madagascar en 2015. L’exportation est de l’ordre de 584 kilos en 2016. Elle passe à 2 833 kilos en 2017 pour atteindre 3 051 kilos en 2018. En 2018, les plus grands exportateurs ont été Dragon Attack, Miexpor et Exmi, avec respectivement 1 636,54 kg, 423,33 kg et 347,40 kg d’or exporté en 2018. Concernant l’année dernière, le chiffre a légèrement baissé à cause de la pandémie. Le pays n’a exporté que 1 938 kilos dont 1 000 kilos ont été assurés par un comptoir. Les principales destinations sont Dubaï, Hong Kong et Singapour.
Manque de transparence
Malgré ces chiffres encourageant, le secteur aurifère fait face à la prédominance du secteur informel. La production déclarée ne correspond pas à la réalité. Les statistiques au niveau mondial affiche que l’exportation atteint 20 tonnes alors que celle déclarée tourne autour de 2 tonnes. Sur environ deux millions d’orpailleurs, seulement 500 000 d’entre eux sont enregistrés officiellement et possèdent une carte. Et ce, sans compter les nouveaux orpailleurs qui ont tiré leur revenu du secteur pendant la crise sanitaire. Les opérateurs s’attendent ainsi à ce que le nouveau Code minier, qui est actuellement en cours d’élaboration, va apporter une bouffée d’air frais dans le secteur aurifère.
La Rédaction


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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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