Publié dans Economie

« Young African Conservation Leaders » - Huit jeunes malagasy dans le top 100

Publié le mercredi, 24 mars 2021



Une reconnaissance envers les jeunes leaders africains. En 2020, le consortium formé par l’ « African Wildlife Foundation », en collaboration avec l'Alliance africaine des YMCA, le Mouvement scout mondial et le consortium WWF, ont invité les réseaux de jeunes et les organisations de protection de la nature à désigner des jeunes de moins de 35 ans qui ont participé activement, au cours des trois dernières années, à des activités de protection de l’environnement au niveau communautaire, national ou international en Afrique. Et dans le top 100, huit jeunes malagasy ont su se distinguer de par leurs actions pour l’environnement, à savoir Faraherijaona Raharimamonjiarivelo, Max Fontaine, Nantenaina Tahiry Andriamalala, Rio Heriniaina, Sarobidy Rakotonarivo, Tiana Andriamanana mais aussi Tojo Raminoharijaona et Vatosoa Rakotondrazafy. Chacun d’entre eux a contribué à l’amélioration de la conservation des ressources naturelles. Certains sont plus connus que d’autres mais leurs actions ont la même valeur.

Sarobidy Rakotonarivo, par exemple, s'est engagée avec des parties prenantes à Madagascar, au Kenya, au Gabon et en Ecosse pour comprendre les conflits de conservation, tels que les conflits générés par les éléphants en quête de nourriture au Gabon, ainsi que les litiges créés entre le défrichage pour l'agriculture itinérante et la conservation des forêts à Madagascar et au Kenya. Elle a développé et joué à des jeux interactifs avec 750 agriculteurs pour comprendre les conditions dans lesquelles ils sont plus susceptibles de soutenir les intérêts de la conservation.

Et Nantenaina Tahiry Andriamalala, quant à lui, dirige un mouvement national pour promouvoir la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources. Ainsi, il  assure la coordination nationale d'un réseau d'échange et d'apprentissage à Madagascar. Il a su mobiliser de multiples partenaires et leurs communautés pour mettre en œuvre une approche holistique (« PHE - Population Health Environment ») dans la conservation de la biodiversité, ce qui contribue à protéger l'environnement et à améliorer la santé et le bien-être des communautés.

Ces jeunes vont surtout servir de modèles dans le domaine de la conservation.

Rova Randria

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff