Publié dans Economie

Hôtels -Hôpitaux - Mission accomplie pour « Anjary Hôtel »

Publié le mercredi, 19 mai 2021


Près d’un mois à accueillir des formes modérées du coronavirus, « Anjary Hôtel » est libéré de ses malades. Ils étaient cinq hôtels à prêter main-forte au Gouvernement à savoir, Tsanga Tsanga Hôtel Analakely, Le Motel Anosy, Le Pavé Antaninarenina, Live Hôtel Andavamamba et Anjary Hôtel Tsaralalàna. Ce dernier a ouvert ses portes aux patients le 17 avril dernier. A ce jour, il n’y a plus aucun malade dans l’établissement. La fermeture a été annoncée hier. Les personnes qui y restent étaient des employés du ministère de la Santé publique effectuant des inventaires des matériels. D’après les informations reçues auprès d’une source proche, environ une soixantaine de patients y sont passés durant cette période. Au début, les vingt lits étaient tous occupés mais l’effectif des patients a diminué au fil du temps. « Nous n’avions enregistré aucun décès car les personnes qui ont été soignées ici présentaient des formes modérées », confie-t-elle.
Le dernier patient âgé de 65 ans a quitté les lieux, hier, vers dix heures du matin. Il est arrivé dans cet hôtel-hôpital il y a une semaine. « Mon taux d’oxygène était 92. Mon poumon a été atteint à 15%. Vu mon âge, les médecins m’ont tout de suite envoyé à l’hôpital lorsque j’ai commencé à rencontrer un léger problème de respiration. J’ai choisi cet endroit pour le confort. On m’a offert gratuitement les médicaments liés à la Covid pour ne citer que l’Azythzomicine, le zinc et le magnésium. J’aime les services des personnels médicaux. Les infirmiers vérifient mon taux d’oxygène toutes les heures. Dorénavant, je poursuis les traitements à la maison », raconte-t-il. Durant le traitement, l’Etat se charge de tous les services médicaux, les patients s’acquittent des frais de chambre.
Pour cet établissement hôtelier, se transformer en hôtel-hôpital représente une bonne source de revenu pour la prise en charge des malades dans la mesure où il n’y a plus de touristes internationaux. D’autant plus que l’infrastructure répond aux critères imposés par le ministère de la Santé publique. Avant leur entrée, les patients paient au comptant les frais de dix jours de séjour. A hauteur de 70 000 ariary par jour, le montant s’élève à 700 000 ariary. Un remboursement s’effectue lorsque le malade sort avant les dix jours. Tel est le cas du dernier patient de l’hôtel hôpital.
Outre Anjary Hôtel, les Centres de traitement Covid-19 (CTC) Ivato et Alarobia ferment également leurs portes aujourd’hui. Ainsi, les patients seront transférés dans les autres Centres. Comme le Premier ministre Ntsay Christian a fait savoir durant son discours, le nombre des cas confirmés commence à baisser. Le pic est déjà atteint.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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