Publié dans Economie

Prévention des inondations - Les digues d’Ikopa et de Sisaony bientôt en travaux

Publié le mercredi, 19 mai 2021


La réhabilitation des digues autour de l’Ikopa et de Sisaony font également partie du Projet de Développement urbain intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR). Prévu pour une durée de 5 ans, ce projet vise en effet à améliorer le cadre urbain tout en réduisant les risques d’inondation de la plaine sud d’Antananarivo. Une grande partie des travaux menés sera concentrée à la réhabilitation du canal C3, d’une longueur de 12 km, depuis le bassin tampon d’Anosibe jusqu’à la station de pompage d’Ambodimita en passant dans les quartiers d’Andavamamba, des 67 Hectares ainsi que d’Antohomandinika. L’autre partie concernera le renforcement des digues. Et les travaux sont aujourd’hui en cours de préparation. « Pour la rive gauche de l’Ikopa, nous allons donc reconstruire la berge sur trois tronçons, conforter la zone d’infiltration et réhabiliter les ouvrages hydrauliques. Les travaux seront plus ou moins plus compliqués pour la rive droite avec la mise en œuvre de compléments d’enrochements en talus et en pied de berge, la réfection et le lissage de la crête. Des passages piétons transversaux et des quais de stockage de matériaux seront également aménagés », expliquent dans les détails les responsables du projet.
Concernant Sisaony, les travaux seront centrés sur la rive gauche avec la reconstitution du talus sur deux zones affaissées, la sécurisation des têtes d’un siphon traversant le lit de la rivière et l’aménagement de vannes pour l’ouvrage hydraulique sous la route nationale 1. « Les questions environnementales et sociétales sur chaque étape du projet font l’objet d’un suivi permanent. Les étapes de libération des emprises, qui sont des préalables nécessaires, sont en cours de préparation afin que les travaux de dragage, de réhabilitation et d’aménagement puissent démarrer. Le but final étant d’améliorer les conditions de vie des habitants de la Capitale », rajoutent-ils.
Effectivement, dans plusieurs quartiers de la grandeville, près de la moitié des constructions se concentrent dans des zones sujettes aux inondations. Un projet d’ampleur tel que PRODUIR est alors vital sachant qu’à la fin plus de 500 000 personnes pourront en bénéficier.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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