Publié dans Economie

Prix de référence de la vanille verte - Des députés mettent les points sur les « i »

Publié le jeudi, 20 mai 2021

75 000 ariary le kilo de la vanille verte. C’est le prix de référence annoncé par Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (MICA) il y a deux semaines. Cependant, une circulaire publiée sur les réseaux sociaux a créé la psychose à la veille de l’ouverture de la campagne de collecte, mardi dernier.

Le document stipule que ce prix s’applique à la vanille préparée et non à la vanille verte. En réponse, les députés membres de l’IRK ont mis les points sur les « i », hier, à Tsimbazaza. « Aucun changement n’a été apporté. Le prix minimum de la vanille verte est maintenu à 75 000 ariary  le kilo en attendant la communication officielle du Conseil de Gouvernement. Le Conseil national de la vanille (CNV) - une association regroupant le secteur public et privé chargée de la promotion de la filière - effectue en ce moment des travaux techniques sur les prix à appliquer dans toutes les chaînes de valeur de la filière. Les résultats seront annoncés d’ici deux semaines » martèle Veloson Paul Bert, député élu à Port -Bergé.

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La campagne a déjà commencé dans la Région de DIANA. La réalité sur le terrain semble différente. La loi de l’offre et de la demande domine toujours. Les collecteurs proposent des montants largement au-dessous de celui déterminé par le Gouvernement. Les prix varient entre 25 000 à 60 000 ariary. Selon les explications fournies par le numéro un du MICA, le suivi de l’application du prix sera assuré par le CNV. « Un planteur possède 100 kilos de vanille en moyenne. Afin de protéger les récoltes, une structure régionale de la CNV est déjà mise en place. Elle travaille en étroite collaboration avec les autorités locales à commencer par le Fokontany. Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), de son côté, distribue des cartes planteurs permettant la traçabilité des produits. On procède aussi au poinçonnage des gousses de vanille pour reconnaître facilement les propriétaires en cas de vol », explique Lantosoa Rakotomalala. A noter que le ministère de la Sécurité publique et le Secrétariat général chargé de la Gendarmerie figurent parmi les membres de la CNV.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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