Publié dans Economie

Financement - Les PME peuvent emprunter jusqu’à 500 millions d’ariary

Publié le lundi, 28 juin 2021

Garantie et fonds propre sont les premiers facteurs bloquant pour la majeure partie des Malagasy désireux de commencer une aventure entrepreneuriale. Les financements sont essentiels au démarrage d'une start-up. Cependant, ils ne sont pas faciles à trouver dans la mesure où le taux d'échec d'une jeune pousse est très élevé. Néanmoins, des aides et des soutiens se multiplient pour appuyer les entrepreneurs à innover et promouvoir de l'emploi. En fonction des secteurs d'activité, des fonds sont proposés afin de soutenir le lancement d'une start-up. Il suffit de se rendre auprès des organismes financiers ou autres institutions privées.

Face à ce contexte, le fond de garantie Solidis vient d’initier un programme d’appui en ce sens. L’idée étant de soutenir un projet entrepreneurial sous forme de prêt pouvant aller jusqu’à 500 millions d’ariary pour les petites et moyennes entreprises qui ont un besoin primordial de recourir à un crédit bancaire. « Malgré des évolutions positives au niveau des systèmes de financement traditionnels, des problèmes structurels d’accès aux sources externes de financement subsistent, en particulier pour les start-up, les micro-entreprises et les entités innovantes à haut risque ne présentant pas de modèle économique éprouvé. Ces entreprises sont souvent dépourvues d’actifs facilement utilisables comme sûreté et ont du mal à trouver des financements externes. Cette alternative du fond de garantie arrive à point nommé car c’est surtout cet accès au financement qui représente le premier facteur de blocage pour le développement d’un projet à Madagascar », s’enthousiasme un jeune chef d’entreprise ayant débuté depuis peu dans le domaine de l’agroalimentaire.

En effet, une entreprise, même avec le meilleur business plan du siècle, dépend de plusieurs facteurs sur lesquels elle n'a pas forcément le contrôle. Pour les jeunes start-up donc, il semble que l'environnement économique n'est pas vraiment favorable à l'éclosion de nouveaux projets. D'ailleurs, du côté des sociétés déjà en place, nombreux se plaignent du climat d’investissement qui représente beaucoup trop de risque pour une entreprise émergente. Cependant, outre le recours aux fonds de garantie et aux autres prêts bancaires, il existe aussi d’autres alternatives, à l’image du crowdfunding qui est un mode de financement participatif très sollicité dans le lancement de certaines start-up. Celui-ci se présente généralement sous forme de don ou de contribution. Par ailleurs, le crowdfunding permet de faire connaître la jeune pousse au large public en un temps record, une manière de faire le « buzz » tout en récoltant des fonds pour le démarrage.

Par contre, pour espérer obtenir des fonds de démarrage conséquents, il est primordial de présenter un business plan bien établi aux investisseurs, tout en établissant un « networking » ou réseautage en béton car plus une start-up a un carnet de contacts élargis, plus elle a une chance de se développer et plus les financements peuvent affluer. D’ailleurs, certains bailleurs observent de près le réseau des jeunes pousses avant de décider d'injecter des fonds dans la société.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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