Publié dans Economie

Secteur aurifère - Madagascar prend exemple sur la Côte d’Ivoire pour améliorer le secteur

Publié le dimanche, 18 juillet 2021

Rendre le secteur attractif et compétitif. C’est l’objectif que se fixent les autorités en ce qui concerne le secteur extractif en particulier. En ce sens, dans le cadre de sa mission officielle en Côte d’Ivoire, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS), Fidiniavo Ravokatra a tenu des rencontres avec l’administration minière ivoirienne afin de tirer profit du savoir-faire de ce pays en la matière. En effet, la Côte d’Ivoire est considérée comme un pays en plein essor dans le secteur aurifère. La production ivoirienne d’or a vite grimpé ces 10 dernières années. D’ailleurs, à une époque, ce pays applique le Code minier le plus attractif et compétitif. « La grande richesse du sous-sol ivoirien n’est plus à démontrer. Une matière première qui s’y démarque depuis quelque temps est l’or. Entre la hausse constante de la production et du chiffre d’affaires, l’augmentation progressive des recettes fiscales, ainsi que la multiplication des compagnies étrangères actives dans le secteur, on assiste à un vrai boom de l’or en Côte d’Ivoire. D’autant plus que le cours du métal précieux affole les compteurs depuis quelques mois. A titre comparatif, ce pays et la nôtre disposent des centaines de milliers de petits exploitants. Mais la différence est palpable sur le fait que l'or ivoirien est exploité dans 9 mines si 3 autres sont en cours d’installation alors que Madagascar n’en possède aucune jusque-là », explique le ministre des Mines et des Ressources stratégiques. Une façon pour ce responsable d’expliquer que si Madagascar veut développer et maîtriser cette filière, il faudra avoir au moins une grande mine. Cependant, il faut faire attention pour qu’une telle exploitation ne devienne pas une perte pour le pays.

Consolidation

Ainsi, afin de profiter de l’expérience de la Côte d’Ivoire dans le secteur aurifère, le ministre a tenu deux rencontres cruciales à Abidjan tout en visitant quelques mines d’envergure. L’une a été réalisée avec l’administration minière ivoirienne afin de voir de près le cadre légal et institutionnel concernant les mines et le pétrole de la Côte d’Ivoire, ainsi que la structure et l’organisation de leur ministère. L’objectif étant de mesurer les paramètres qui ont incité quelques grandes compagnies dites géants mondiaux de l’or à investir dans ce pays, mais également les conditions techniques requises pour leur installation dans un pays, aussi bien sur le plan fiscalité, socio-environnemental ainsi que d’autres paramètres dans le même genre.
A rappeler que la Grande île, depuis un moment, tente de régulariser ce secteur. Pour ce faire, le projet de consolidation des réserves nationales, enclenché l’année dernière en collaboration avec la Banque centrale de Madagascar (BFM), a été mis en place. Echelonné sur cinq ans, l’accord entre le ministère et la BFM est constitué de deux missions bien distinctes. Désormais, la BFM va s’efforcer de détenir des réserves d’or au même titre que les Banques centrales étrangères dont les réserves sont composées d’or à 20 % en moyenne. De son côté, le ministère des Mines et des Ressources stratégiques assume l’obligation d’encadrer la filière « or » pour sauver les opérateurs du secteur informel dans la mesure où la disponibilité de l’or exploité et existant sur le marché détermine la possibilité de constituer des réserves à la Banque centrale.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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