Publié dans Economie

Externalisation de services - 450 postes à pourvoir

Publié le lundi, 06 septembre 2021


« Vous avez une bonne maîtrise de la langue française ? Vous êtes à la recherche d’un emploi ? Vous aimez le contact avec les gens ? Nous avons le poste qu’il vous faut ».  Ce sont les phrases d’accroche type d’une entreprise spécialisée dans le domaine de l’externalisation de services ou l’ « offshore ». Ces entreprises recrutent massivement à l’heure actuelle. Rédacteur web, rédacteur audio ou assistant comptable. Les offres s’élargissent sur divers secteurs d’activité. Et pour cause, contrairement aux autres secteurs obligés de licencier des employés, l’externalisation de services a connu un essor considérable avec la crise sanitaire générée par la pandémie de coronavirus tant au niveau national qu’international. « Rien que pour cette année 2021, les demandes de nos clients n’ont cessé d’augmenter. D’après les chiffres fournis par notre service commercial, cette augmentation se chiffre entre 10 à 15 % par mois. Pour répondre à ces demandes, nous devons donc trouver de nouveaux collaborateurs. Nous pourrions même doubler nos effectifs d’ici peu », a expliqué Valérie Raolison, manager des ressources humaines au sein de Smartelia, une entreprise spécialisée dans le marketing digital et l’assistanat virtuel, hier, durant une conférence de presse, au Musée de la photographie sis à Andohalo. A l’heure actuelle, une trentaine d’entreprises « offshore » recherchent respectivement entre dix à quinze nouveaux employés, soit près de 450 postes à pourvoir.
Pour atteindre cet objectif, cette entreprise organisera lundi prochain une campagne de recrutement massif à Andohalo. « Nous nous donnons comme objectif d’offrir aux jeunes malagasy des emplois compétitifs sur le marché du travail et à la hauteur de leurs compétences, d’où tout l’intérêt de cette campagne. Nous ciblons notamment les personnes travaillant dans le secteur du tourisme, l’un des domaines les plus touchés par la pandémie de Covid-19 », soutient Haritina Randriamanantena, présidente-directrice générale de Smartelia. Durant cette campagne, les intéressés et les demandeurs d’emploi pourront voir en détail les postes vacants, le travail qui en découle et qui les attend. Smartelia envisage d’embaucher au minimum une quinzaine de personnes en une journée.
Madagascar est aujourd’hui devenu l’eldorado des entreprises « offshore ». Ce qui fait qu’en dehors de la France, des pays européens comme la Belgique, le Luxembourg mais aussi la Suisse s’intéressent aux services proposés par les entreprises basées dans la Grande île. Avec un recours plus accru aux TIC (technologies de l’information et de la communication), il n’y a rien d’étonnant à ce que ce secteur se développe. Smartelia n’est pas la seule à recruter massivement, mais d’autres entreprises du même type s’y mettent également. Une opportunité pour les jeunes d’acquérir de nouvelles expériences.
Rova Randria

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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