Publié dans Economie

Lutte contre les feux de brousse - Les pâturages communautaires en renfort

Publié le mercredi, 29 septembre 2021

A Madagascar, plusieurs causes sont imputables aux feux de brousse, principale origine de la déforestation dans le pays. La création de pâturage en fait partie. En effet, les éleveurs de bœufs brûlent des parcelles afin d’avoir de l’herbe fraîche pour leurs troupeaux. Même considérée comme étant archaïque, cette pratique reste encore monnaie courante dans les principales régions où la filière bovine est une activité essentielle.

Pour remédier à cette situation, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage travaille de près avec les communautés d’éleveurs pour trouver des solutions adaptées aux besoins de chacun. « Il ne suffit pas d’interdire les éleveurs de pratiquer les feux de brousse. Au fil des années, nous avons pu constater que cette démarche ne fonctionne pas du tout. C’est pourquoi nous nous attelons dans la recherche de solutions alternatives telles que la mise en place de pâturages communautaires. Gérés par les communautés, ces pâturages fourniront une alimentation de qualité aux zébus. Ils généreront également du travail pour la population locale, vu qu’elle se chargera de la plantation des semences fourragères et de leur entretien », explique le Docteur Raymond, vice-ministre en charge de l’Elevage auprès du ministère. Plusieurs régions sont encore en phase d’identification pour l’installation de ces pâturages. Toutefois, la Région du Menabe figure déjà parmi les zones sélectionnées. Outre l’identification des semences à utiliser, le ministère étudie également de près la faisabilité de ce projet, mais surtout de son impact sur la communauté, sans oublier l’environnement.

Rova Randria

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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