Publié dans Economie

JIRAMA  - Fin de l’auto-relevé « obligatoire » 

Publié le dimanche, 17 octobre 2021

Première décision prise par le nouveau directeur général par intérim de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA). Le lendemain de sa cérémonie de passation, Rivo Radanielina a de suite effectué une descente à son agence à Ambatonakanga, avec Solo Andriamanampisoa, président du conseil d’administration de la JIRAMA et Andry Ramaroson, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Cette descente a été pour le responsable une occasion de faire le point sur les actions à engager pour améliorer la qualité des services offerts aux clients.

« Le relevé d’index par les releveurs de la JIRAMA va reprendre à partir de maintenant. Les clients qui préfèrent l’auto-relevé peuvent toutefois, continuer à le faire. Dans tous les cas, un contrôle de relevé sera effectué tous les trois mois pour s’assurer que tout soit normal » explique le DG de la JIRAMA, samedi dernier, suite à cette descente.

Plusieurs abonnés ont poussé un ouf de soulagement suite à cette décision prise par le responsable. Une grande majorité des clients de la compagnie étaient exaspérés par ces auto-relevés. « En premier, j’ai du mal à lire mes factures alors qu’il faut aussi y rajouter la lecture de mon compteur. Et en second plan, même si je fournis mon auto-relevé à temps et comme il faut, la JIRAMA m’envoie toujours des factures approximatives. A quoi bon que j’envoie mes auto-relevés dans ce cas ? Mon vrai problème aujourd’hui est que mes factures ont particulièrement gonflé depuis l’application de cette démarche » se plaint Sylvia, une mère de famille. Même si l’auto-relevé convient pour certains abonnés, la majorité n’était pas à l’aise avec cette démarche, surtout que pour ces derniers, la JIRAMA les a indirectement obligés à faire leur auto-relevé. Cette première décision ravit déjà les clients, ils espèrent que d’autres suivront. 

« Jiro ho anao » 

Toutefois, comme l’a annoncé le premier responsable vendredi, la JIRAMA veillera à renforcer sa production en eau et électricité pour répondre aux besoins de ses clients. C’est dans ce sens donc que le projet « Jiro ho anao » est lancé. « L’amélioration et le renforcement des réseaux électriques seront accélérés. La mise en œuvre de ce projet consistera donc à la remise de kits solaires dans les zones non-desservies par les réseaux de la JIRAMA. Les localités entre autres Katsepy et le Sud du pays en seront les sites pilotes. Le projet entend ainsi distribuer 500 kits solaires dès cette année », explique Rivo Radanielina. Ce projet sera donc mené en parallèle avec ceux déjà en cours pour améliorer l’expérience client.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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