Publié dans Economie

Nouveau DG de la JIRAMA - Tous les factures et contrats avec les fournisseurs passés à la loupe

Publié le vendredi, 15 octobre 2021

Tout comme son prédécesseur Vonjy Andriamanga, Rivo Radanielina, le nouveau directeur général de la compagnie Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), passera au crible tous les contrats et factures que l'entreprise a conclus avec ses fournisseurs. « Ce n'est plus une nouvelle pour personne, la JIRAMA a encore aujourd'hui de gros problèmes financiers.

A cet effet, nous faisons un audit de toutes nos factures et nos contrats pour voir si les produits livrés correspondent aux factures données et vice versa. Il faut dire que la réquisition de la Jovena n'est pas une solution pérenne aux problèmes actuels de la JIRAMA. C'est pour cette raison que nous avons entamé dès cette semaine cet audit. Toutefois, nous avons déjà eu une discussion avec les responsables au sein de Jovena concernant la situation, et les négociations vont bon train », détaille le DG par intérim de la société, hier, à son siège sis à Ambohijatovo Ambony, durant la passation de pouvoir entre les deux responsables.

En tout cas, la Jovena et la JIRAMA sont quasiment sur la même longueur d'onde. « Actuellement, le passif de la compagnie nationale d'eau et d'électricité est encore très élevé. Pour notre part, les factures de ces sept voire huit derniers mois restent encore impayées jusqu'à maintenant. Cette réquisition n'est donc pas une solution ni pour la JIRAMA, ni pour ses fournisseurs. Elle pourrait sembler être une bonne alternative mais seulement à court terme. Notre souci repose sur le fait que quand la JIRAMA ne paye pas ses arriérés, nous, les fournisseurs, n'avons plus les moyens d'importer du carburant dont cette compagnie aura besoin. Une autre réponse pérenne devrait être trouvée », avait effectivement expliqué Benjamin Memmi, directeur général de la Jovena.

Par ailleurs, le nouveau responsable au sein de la JIRAMA priorisera aussi l'amélioration du réseau électrique de la compagnie et la facilitation des branchements en eau et électricité.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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