« Nous faisons face aujourd’hui à un gap considérable au niveau de la production. Des équipements de la compagnie ont été endommagés. Ces problèmes ne concernent pas, cette fois, Andekaleka uniquement. Quatre groupes thermiques situés à Mandroseza et Ambohimanambola ne fonctionnent pas correctement. L’endommagement de ces groupes s’est enchaîné d’où ce problème actuel. Ce gap se chiffre à 20MW en journée et à 30 MW en soirée », détaille le premier responsable de cette compagnie. Outre ces dysfonctionnements, la baisse de la production énergétique de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka à cause de la sècheresse en est aussi pour quelque chose. D’autre part, la centrale solaire d’Ambatolampy ne fonctionne pas également depuis un certain temps. « Ce qui fait que sur les 367MW de puissance installée pour le réseau interconnecté d’Antananarivo, seulement 173MW sont actuellement disponibles », précise Rivo Radanielina.
Solutions en place
Toutefois, tous les responsables de la compagnie s’activent aujourd’hui pour solutionner au plus vite tous ces problèmes et améliorer l’approvisionnement en électricité dans la grande ville. « Depuis samedi, la centrale solaire d’Ambatolampy fonctionne de nouveau. 20MW ont donc été injectés dans le RIA, permettant de supprimer les délestages en journée. De plus, les deux groupes à Ambohimanambola ont également été réparés. Et ils peuvent de nouveau produire de l’électricité. Le règlement de ces problèmes devrait atténuer les délestages dans plusieurs quartiers d’Antananarivo », soutient le DG par intérim. En attendant le rétablissement des autres infrastructures, la compagnie collabore également avec les grandes entreprises de la région pour pratiquer l’effacement de consommation.
« Nous demandons à ces entreprises de mettre en pause leurs machines, durant l’heure de pointe seulement de 17 à 21 heures, afin de diminuer les besoins en électricité et éviter ainsi les délestages. Et nous remercions aujourd’hui, toutes les entreprises ayant répondu présent à notre appel», explique le premier responsable de la JIRAMA.
Dans tous les cas, la JIRAMA devrait vraiment trouver des solutions durables autant pour l’approvisionnement en eau qu’en électricité, parce qu’à la longue, ces problèmes pourraient avoir d’autres impacts plus graves.
La Rédaction