Publié dans Economie

Prix du gaz - Prochaine hausse à partir de l’année prochaine

Publié le jeudi, 16 décembre 2021

Des hauts et des bas. Selon l’annonce en grande pompe du ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC), le prix du gaz de la marque Vitogaz revient à 51 800ar et 72 000ar pour le mois de décembre, suite aux discussions entamés avec la compagnie depuis le 01 octobre lorsque celle-ci avait annoncé une hausse de 16%. Ainsi, une baisse du prix du gaz est observé depuis avant-hier pour Vitogaz et sera de 51 800ar pour la bouteille de 9kg et 72 000ar pour celle de 12kg pour le courant de ce mois.

Une baisse qui sera de courte durée car ces mêmes tarifs subiront une légère hausse à partir de l’année 2022 toujours d’après le ministère en charge. A rappeler qu’un premier accord a été trouvé entre le MICC et Vitogaz mais ce dernier n’a pas respecté ses engagements. Mais l’administrateur général de Vitogaz, Zo Andriamampianina a annoncé par la suite que l’entrevue avec le ministre a porté ses fruits et que le prix sera de nouveau de 51 800ar pour les 9kg et 72 000ar pour les 12kg. Cependant, la société ne pourra garder ce prix indéfiniment à cause du coût sur le marché international et une hausse progressive se fera à partir de 2022. La hausse sera alors inévitable et se fera progressivement par forme de lissage selon les autorités. D’ailleurs, peu après les négociations avec le ministère, Vitogaz a déjà coupé la poire en deux où la société a confirmé un retour aux prix appliqués avant le 1er octobre pour les bouteilles de 4 kg et sur la vente de gaz en détail GAZ'NAKA, des produits censés être les plus accessibles pour la majorité de la population malagasy mais toujours en précisant que concrètement, alors oui et non, le prix baissera pour une partie des produits de la société mais restera aussi sur cette tendance haussière pour d'autres produits, et cela dans la mesure où Vitogaz ne peut se permettre de faire fi du contexte international du marché du gaz combustible qui se penche, à l'heure actuelle, inexorablement vers une tendance haussière. Le retour des anciens prix s'appliquera uniquement pour les produits les plus accessibles pour les ménages à revenu moyen, tandis que les autres produits subiront inévitablement une augmentation tôt ou tard. Par ailleurs, Vitogaz s'engage à ce que tout changement de prix futur se fera en concertation avec le MICC et le ministère de l'Energie et des Hydrocarbures (MEH), tout cela afin d'éviter que pareille situation comme ce qui se passe maintenant se reproduise. Autrement dit, actuellement, tout le monde y trouve son compte. Pour rappel, depuis le 1er mars 2021, le prix d'une bouteille verte de 9 kg à Antananarivo était de 51 800 ariary contre 57 000 ariary auparavant, soit une baisse d'environ 9 % pour ensuite subir une nouvelle hausse de 16 % depuis octobre. Une décision qui, selon la société, résulte de la hausse des cours mondiaux du gaz butane. En effet, malgré la volonté de la société Vitogaz de maintenir le prix du gaz à son niveau actuel vu que la dernière hausse a eu lieu au mois de février 2020.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff