Publié dans Economie

Microfinance - Les crédits à la consommation repartent à la hausse

Publié le mercredi, 12 janvier 2022


Période de soudure oblige, la plupart des ménages à revenu moyen se risquent à contracter des prêts auprès de certaines banques primaires mais aussi et surtout auprès des établissements de microfinance. « Nous n’avons pas trouvé d’autres alternatives que de recourir à cet emprunt pour affronter un début d’année plus ou moins difficile. D’ailleurs, c’est juste une solution temporaire le temps que nos finances se relèvent », confie une mère de famille du côté d’Atsimondrano. Un cas particulier qui rejoint beaucoup d’autres en ce mois de janvier, d’après le constat d’un commercial responsable de vente de crédits à la consommation pour particulier travaillant dans un établissement de microfinance de la Capitale. « Nous enregistrons actuellement un déboursement d’un peu plus de cinq milliards d’ariary pour ce mois de janvier si l’objectif de notre établissement s’affiche à six milliards d’ariary. Des réalisations plutôt notables par rapport à l’objectif si l’on tient compte du fait que le mois de janvier se trouve être le plus dur à passer pour les ménages à revenu moyen », explique notre responsable commercial. En comparaison, le mois de décembre était loin d’être des plus reluisants en termes d’objectif de vente de crédit pour ces institutions de microfinance. Par ailleurs, pour les crédits aux entreprises, l’on a également observé une hausse malgré la crise sanitaire qui persiste. En effet, Les banques ont communiqué sur un grand plan de soutien pour les entreprises et les particuliers. À ne citer que le report d’échéances, l’annulation des pénalités ou encore l’accélération des procédures de crédit. De plus, en réponse à la demande des sociétés et des professionnels qui subissent les contrecoups de la Covid-19, le système du Crédit de trésorerie de soutien (CTS) est toujours maintenu. Une initiative mise en place pour permettre un amortissable répondant aux besoins supplémentaires en fonds de roulement des sociétés, notamment les clients de la banque qui ont une ligne de crédit à court terme ou les entreprises en difficulté ayant d’autres formes d’engagements en cours. « Des mesures particulières ont été prises pour répondre aux demandes exceptionnelles des entreprises. Les taux appliqués ont été volontairement réduits compte tenu du contexte car il s’agit, d’un geste de solidarité envers les opérateurs économiques et d’une véritable bouffée d’oxygène pour les entreprises », selon notre responsable commercial. Pourtant, contrairement aux ménages qui optent pour un engagement à un prêt, les micro-entrepreneurs semblent hésiter à sauter le pas à cause des risques d’instabilité du climat des affaires à cause de la situation sanitaire au pays et dans le monde.
Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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