Publié dans Economie

Loi de Finances 2023 - Le social et le capital humain au centre des priorités

Publié le dimanche, 20 novembre 2022


Renforcement des actions pour le développement humain. Selon le document portant sur la loi de Finances 2023, le développement de Madagascar passe inévitablement par l’amélioration des conditions de vie de sa population comme l’accès à l’éducation, à la formation, et aux services de santé ou encore la possibilité pour tous de saisir les opportunités économiques à l’instar des emplois décents et entrepreneuriat, surtout pour les plus vulnérables. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du PEM, le Gouvernement travaillera à améliorer la
couverture géographique et le plateau technique des infrastructures de santé. Similairement, les actions
veilleront à faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité et à des offres de formation en adéquation
avec les besoins du marché du travail. De ce fait, l’Etat poursuit sa politique de création d’emplois au sein des secteurs prioritaires. En 2023, les secteurs prioritaires (Education, Santé, Sécurité publique et Justice) bénéficieront de 9 498 nouveaux postes budgétaires dont 3 488 par voie de concours administratifs et
6 010 recrutements directs. L’objectif est de garantir l’accès à l’éducation et aux soins de santé à toute
la population malagasy, élément clé de la lutte contre la pauvreté, et d’assurer la sécurité et le respect
de l’exécution des lois à travers tout le pays. Le renforcement du rôle de l’Etat, à travers ces secteurs
prioritaires, est une condition indispensable à la réussite du Plan émergence Madagascar. Les
recrutements directs sont automatiquement programmés parmi l’effectif payé au titre de 2023. En
revanche, ceux réalisés par voie de concours administratifs seront budgétisés uniquement au moment
de leur sortie de formation.
Perspective économique
Selon les concepteurs de la loi de Finances, les nombreux investissements qui débuteront ou s’achèveront en 2023 dont les investissements publics et projets en PPP devraient soutenir la croissance économique. Ces projets concernent à la fois les secteurs productifs et les secteurs sociaux. Les projets d’aménagement et d’irrigation des périmètres agricoles devraient augmenter la capacité de production agricole, notamment le riz avec une hausse attendue de la production à 9%. La poursuite des actions d’industrialisation comme la mise en place d’usines de sucre et de ciment, et création d’une zone d’émergence industrielle notamment, permettrait de réduire la dépendance à l’importation. Enfin, la construction et la réhabilitation des infrastructures de transport et de communication, ainsi que le développement de l’offre d’énergie instaureraient un environnement plus favorable aux investissements privés. Pour les mines particulièrement, le nouveau Code minier devrait être mis en vigueur et permettrait de soutenir un regain d’activités en 2023 et d’attirer de nouveaux investissements sur le moyen terme. Concernant les secteurs sociaux, l’Etat poursuivra ses actions pour améliorer l’accès de la population à une éducation de qualité et aux services de santé essentiels. La construction d’école et de campus universitaires est prévue, ainsi que le développement de l’offre de santé comme les constructions de centres de santé et d’hôpitaux avec des plateaux techniques avancés.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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