En raison des efforts déployés par le Gouvernement dans la guerre qui a été faite pour contrôler l'extraction et l'exportation illégale d'arbres précieux, Madagascar a soutenu la proposition de la CITES, lors de son 19e Sommet qui s’est tenu dernièrement, laquelle a été validée par de nombreux pays membres et le secrétariat de la CITES. L'opportunité d'utiliser les arbres saisis est l'une des conclusions proposées par la délégation malagasy lors de ce sommet qui était conduit par la ministre Vina Marie-Orléa et les techniciens qui l'accompagnaient. Bien que les négociations qui ont eu lieu soient difficiles, la décision prise par la CITES est encourageante car nous pouvons procéder à l'utilisation d'arbres récoltés illégalement dans le pays. Le Gouvernement, en collaboration avec les secteurs concernés, examinera comment mettre en œuvre cette conclusion obtenue lors de la COP 19 CITES. C'est une condition exigée par la CITES pour renforcer le "système de sécurisation" de ces arbres confisqués à travers la mise en place d'une stratégie d'inspection et de contrôle ou "système de traçabilité" que le MEDD a déjà commencé à faire dans deux Régions. Il a également été décidé lors de cette COP19 CITES que le requin et le concombre de mer seront inclus en tant qu'annexe II de la CITES car il est ressenti et prouvé que leur nombre commence à diminuer dans le monde. En effet, la perte de biodiversité continue au vu et au su de tout le monde. Et ce, malgré les efforts menés par les divers acteurs comme le ministère de l’Environnement et du Développement durable et ses partenaires techniques et financiers. Notamment, dans la mise en place de dispositifs de lutte contre les divers trafics, en vue de renforcer les efforts de préservation et de consommation des ressources naturelles.
Hary Rakoto