Publié dans Economie

Bois précieux - Le palissandre saisi sera exploité localement

Publié le jeudi, 24 novembre 2022


En raison des efforts déployés par le Gouvernement dans la guerre qui a été faite pour contrôler l'extraction et l'exportation illégale d'arbres précieux, Madagascar a soutenu la proposition de la CITES, lors de son 19e Sommet qui s’est tenu dernièrement, laquelle a été validée par de nombreux pays membres et le secrétariat de la CITES. L'opportunité d'utiliser les arbres saisis est l'une des conclusions proposées par la délégation malagasy lors de ce sommet qui était conduit par la ministre Vina Marie-Orléa et les techniciens qui l'accompagnaient. Bien que les négociations qui ont eu lieu soient difficiles, la décision prise par la CITES est encourageante car nous pouvons procéder à l'utilisation d'arbres récoltés illégalement dans le pays. Le Gouvernement, en collaboration avec les secteurs concernés, examinera comment mettre en œuvre cette conclusion obtenue lors de la COP 19 CITES. C'est une condition exigée par la CITES pour renforcer le "système de sécurisation" de ces arbres confisqués à travers la mise en place d'une stratégie d'inspection et de contrôle ou "système de traçabilité" que le MEDD a déjà commencé à faire dans deux Régions. Il a également été décidé lors de cette COP19 CITES que le requin et le concombre de mer seront inclus en tant qu'annexe II de la CITES car il est ressenti et prouvé que leur nombre commence à diminuer dans le monde. En effet, la perte de biodiversité continue au vu et au su de tout le monde. Et ce, malgré les efforts menés par les divers acteurs comme le ministère de l’Environnement et du Développement durable et ses partenaires techniques et financiers. Notamment, dans la mise en place de dispositifs de lutte contre les divers trafics, en vue de renforcer les efforts de préservation et de consommation des ressources naturelles.
Hary Rakoto

 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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