Publié dans Economie

Infrastructure routière - La fameuse nationale « bacc+10 » bientôt praticable

Publié le dimanche, 27 novembre 2022

Longue de presque 250 kilomètres, et pratiquement constituée de pistes peu carrossables en période pluvieuse, la route nationale 12 reliant Vangaindrano à Taolagnaro n’est que très peu fréquentée. Fagotée du sobriquet « bacc+10 » en raison des 10 traversées en bac qu’il faut effectuer avant d’atteindre Taolagnaro depuis Vangaindrano, la route nationale 12 pourrait bientôt être plus clémente pour les voyageurs qui l’emprunteront. En effet, le ministre des Travaux publics, Hatrefindrazana Jerry, les représentants de la Banque mondiale et les responsables de chaque catégorie, ont suivi l'avancement des travaux de construction de la route nationale 12A (RNT12A).

Les travaux réalisés sur la route nationale 12A se divisent en deux grandes parties dont le lot 1 qui se consacre à la construction de la route de 35 km reliant Somisika PK 165+400 et Masianaka PK 172+200 et le lot numéro 2 qui consiste à la construction du pont de Manambondro qui mesure 104 m. Quand les travaux seront terminés, le trajet entre Taolagnaro et Vangaindrano durera 8h si actuellement on le fait en 24h, une véritable galère pour les usagers de la route. Le Président lui-même a constaté la dégradation de cette route en se rendant jusqu’à la Commune d’Ampasy- Nahampoana. 

Désenclavement

La RN12A reliant le District de Vangaindrano et celui de Taolagnaro fait partie des axes de désenclavement de la zone Sud-est et Sud de Madagascar, une zone à fort potentiel agricole et minier. L’axe mesure environ 243 km et comprend une dizaine de traversées en bac. L’état de dégradation avancée actuel de la route ainsi que le franchissement du nombre important de rivières par de bac font que cet axe routier est classé comme une route nationale temporaire (RNT). Aujourd’hui, sur les 10 bacs jonchant la RN 12, 6 ont encore des moteurs fonctionnels et 4 autres sont tirés à la main. A noter que les « Karandalana », camions transformés en taxi-brousse, sont les seuls transports en commun traversant cette route. En effet, pendant la période des pluies, cet axe est difficilement accessible, seuls les camions et les voitures 4x4 peuvent passer. Lors de passage de cyclone auquel le niveau d’eau est assez élevé, la route est inaccessible. La zone est ainsi enclavée. Lors de la rencontre qui s'est tenue sur le terrain entre les autorités et les responsables des travaux, le ministre a confirmé le respect de la qualité et des normes des travaux convenus. Le maintien de la communauté entre les travailleurs et les employeurs et surtout dans les relations avec la population locale. La société WIETC réalise les travaux sur ces deux Lots. Pour rappel, le projet PACT (Projet d'appui à la connectivité des transports) financé par la Banque mondiale est en charge des travaux de construction et les coordonne.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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