Publié dans Economie

Entreprises - Les élites de la formation professionnelle africaine dans nos murs

Publié le lundi, 28 novembre 2022


Mutualisation des expériences autour des thèmes fédérateurs sur les enjeux actuels de la formation professionnelle. C’est en ce sens que le Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP), en tant que membre actif du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO), accueille présentement la rencontre « Top Management 2022 » au Carlton, Anosy jusqu’à demain. Il s’agit d’un événement international qui regroupe les dirigeants des Institutions partenaires du réseau en Afrique. L’objectif de cette rencontre est de rechercher de nouveaux axes d’amélioration dans le secteur de la formation professionnelle, étant donné que le capital humain est une valeur clé pour la compétitivité d’une entreprise.

Dans un contexte où, d’ici quelques années, l’employabilité du capital humain sera un enjeu international, le maintien, le développement et l’acquisition de nouvelles compétences par des échanges de pratiques seront décisifs. Cette rencontre animée par le cabinet « Etude & Actions » est par définition le canal privilégié offert aux dirigeants des fonds et institutions de financement de la formation professionnelle en Afrique subsaharienne pour se ressourcer et mutualiser leur expérience avec leurs collègues du continent européen.

Par ailleurs, en ce qui concerne la problématique de l’employabilité, Rabearivelo Noelison, président du Conseil d’administration du FMFP a tenu à préciser « l’importance capitale du renforcement de capacité dans les secteurs spécialisés, à l’image d’une société d’envergure internationale œuvrant dans le secteur maritime et qui doit encore aller chercher de la main- d’œuvre spécialisée ailleurs qu’à Madagascar. Malgré un taux de chômage important, ce n’est pas normal que des situations où l’on doit encore importer de la main-d’œuvre puissent se produire. Une des raisons pour laquelle nous allons nous concerter durant ces trois jours pour trouver des solutions efficientes ».

Problématique de financement

Ces trois jours d’échange et de partage sont ainsi organisés à l’intention des élites issus des institutions de financement de la formation professionnelle en Afrique subsaharienne, mais également à tous les acteurs de la formation professionnelle qui traitent en profondeur des thèmes fédérateurs et transversaux sur les fondamentaux du management stratégique des organisations. Ainsi, le temps que durera cette rencontre, ces élites auront à se focaliser sur des thématiques d’envergure, à l’instar de « l’évolution personnelle au service du développement professionnel et l’impact sur la formation professionnelle » (FORPRO), « les actualités sur le financement de la formation professionnelle », ou encore « la transition numérique du système de formation professionnelle continue ». Au sujet des problématiques liées à la recherche de financement, N'dri Phillipe, secrétaire général du RAFPRO de souligner que « l’idée, c’est de diversifier les ressources des fonds. En ce moment, nous fonctionnons en grande partie sur la base des financements des entreprises. Mais les besoins sont énormes, les entreprises en attendent beaucoup de nous et nous devons retourner ces cotisations à travers le financement des formations. Par ailleurs, il y a aussi le secteur informel qui est un point important de l’économie pour lequel il faut tout de même libérer des fonds afin qu’il se structure, se formalise et contribue à son tour au développement économique ».

Hary Rakoto

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff