Publié dans Economie

Transport aérien - Un crash évité de justesse à Taolagnaro

Publié le lundi, 30 janvier 2023

Hier, en début de matinée, à l’aéroport de Taolagnaro, le monomoteur MXT7 de la compagnie Sifor s’apprêtait à décoller en direction de la Capitale avec une halte à Farafangana comme il a été mentionné sur le programme de vol. Le décollage s’est passé sans encombre. Et pourtant, les deux pilotes de l’appareil se sont retrouvés dans l’obligation d’effectuer un atterrissage forcé à quelques soixantaine de kilomètres de leur point de départ suite à une fuite d’huile constatée au niveau du monomoteur. 

Selon les responsables au sein de l’Aviation civile de Madagascar (ACM), aucune perte humaine n’est à déplorer, les deux pilotes qui étaient seuls à bord ont ainsi pu parfaitement manœuvrer cet atterrissage d’urgence sur une piste de fortune longeant la route nationale et en sortir indemnes. Et ce, contrairement au malheureux cas qui s’est produit la semaine dernière dans la Région d’Alaotra-Mangoro où l’appareil n’a pas pu effectuer la même opération de sauvetage, emportant ainsi l’unique occupant à trépas. « Au niveau des autorisations, administratives ou techniques, dans ces deux cas, les pilotes ainsi que leurs appareils respectaient parfaitement les règles en vigueur. Il s’agit, pour nous, à présent, de prendre les mesures adéquates pour que ce genre d’incident ne se reproduise plus. D’ailleurs, le Bureau enquête accident (BEAC) qui est rattaché au ministère du Transport est déjà à pied d’œuvre en collaboration avec l’ACM », rassure Gérard Rabetokotany, directeur général par intérim de l’Aviation civile de Madagascar.

Mesures renforcées

Ainsi, face à cette situation, les responsables au sein de l’ACM envisagent de prendre des mesures d’accompagnement et de renforcement de capacité pour les jeunes pilotes n’ayant encore que quelques centaines d’heures de vol à leur actif. Pour rappel, l’Aviation civile de Madagascar a pour rôle de veiller au respect et au maintien des normes de sûreté et de sécurité, ainsi qu’à l'efficacité et la régularité du transport aérien, à la promotion de l'aviation civile à Madagascar, à la concurrence saine entre les exploitants et les prestataires de services, à la protection de l'environnement. Quotidiennement, cette administration travaille pour trouver des solutions innovantes permettant d’améliorer la qualité et la sureté des vols. Son travail impacte tant les PNC, les pilotes, les passagers que tous les acteurs au sol, que ce soient ceux qui œuvrent à la construction des engins ou qui assurent leur envol et l’atterrissage depuis le tarmac, ou encore ceux qui accompagnent les passagers tout au long de leur expérience au sein des aéroports. Plus concrètement, elle doit veiller au maintien d’un niveau élevé de sécurité et de sureté du transport aérien. Pour cela, elle supervise le travail des industriels, des opérateurs et des personnels navigants, et cela afin de garantir la meilleure expérience aux voyageurs, tout en permettant d’assurer la circulation dans les airs et en offrant les services de ses centres de contrôle en route et ceux de ses tours de contrôle aux compagnies aériennes et à l’aviation générale.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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