Publié dans Economie

Education environnementale - 2 500 élèves sensibilisés sur la conservation marine

Publié le dimanche, 29 janvier 2023

Sa beauté et ses ressources ainsi que sa valeur et ses bienfaits négligés, sauf pour les vacances. L’importance de la mer et de l’océan ainsi que les richesses qu’elle prodigue sont souvent ignorées. La dégradation de l’environnement impacte pourtant sur celle marine. Alarmés par le danger qui guette, le défi étant actuellement d’atténuer les risques ainsi que de promouvoir et de protéger le milieu dans lequel on vit.

Parmi les intervenants dans ce domaine, l’ONG « Conservation Centré sur le Communauté » ou C3 Madagascar mise sur les sensibilisations et les éducations environnementales. Elle concrétise ses missions de conservation par le biais de la constitution des clubs « Junior Ecoguard ». Ces derniers rassemblent environ 2 500 élèves issus de 100 écoles dans les Régions de DIANA, SAVA, Boeny, Sofia et Menabe. La plupart d’entre  eux étant des écoles publiques et communautaires. 

Concrètement, les activités entreprises se penchent sur des lectures et apprentissage à travers des manuels connus, entre autres « Vola, Ravo, ndreky i Tiana nitsidiky ala honko” et “Lala ilay lambohara”. Ces livres sont octroyés par C3 pour les écoles. A cela s’ajoutent les virées en exploration et la restauration des paysages marins, dont des herbiers et des mangroves, ou encore des sensibilisations animées par les sketchs des « Junior Ecoguard ». L’organisme appuie également des parents en difficulté en octroyant dorénavant des bourses à leurs enfants. D’un autre côté, une plateforme baptisée « TANOMAFI », réunissant divers acteurs et sociétés civiles dans le domaine de l’éducation environnementale, a été initiée pour renforcer les partages et les compétences. L’ONG collabore avec les ministères concernés et les acteurs. Son objectif étant d’intégrer officiellement l’éducation relative à l’environnement dans le programme scolaire. 

Par ailleurs, C3 mène des sensibilisations communautaires accrues, comme à Mangaoka du 23 au 25 novembre dernier, sur les tortues marines. Les activités sont également axées sur la sauvegarde de l’environnement marin, incluant la mise à la connaissance de tous des pratiques et des normes en vigueur régissant aussi bien les faunes que les flores. Notons que ces réalisations ont pu se faire avec l’appui de TUSK Trust et de l’Union européenne.

 

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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