De plus, le représentant de mettre un point d'honneur sur la question de transparence sur la gouvernance malagasy, notamment les efforts effectués dans la diffusion des « tableaux mensuels des dépenses » ou encore les contrats de partenariat public-privé qui sont à présent accessibles au grand public. Sans parler du respect des exigences du FMI en matière de gestion de crédit.
Priorité au social
En effet, si le quota du pays est limité à 800 millions USD par an, à ce jour, il n'est pas encore dépassé. Ce qui constitue des bons points aux regards du FMI. Cependant, malgré ces efforts constatés, le FMI préconise tout de même de mettre l'accent sur l'amélioration des investissements au sein des ministères sociaux. En effet, le FMI souligne la nécessité de mobiliser les recettes intérieures pour financer des dépenses sociales. Les administrateurs du FMI encouragent de ce fait, la poursuite des efforts de modernisation de la gestion des finances publiques et l'amélioration de l'exécution et de la transparence du budget. Ils soulignent l'importance de nouvelles mesures pour améliorer le cadre juridique des marchés publics, notamment en exigeant l'identification des bénéficiaires effectifs ultimes. D'un autre côté, afin de renforcer les contrôles a posteriori des finances publiques, la Cour des comptes bénéficie d'un accès complet en tant que contrôleur aux systèmes d'information du ministère des Finances. Parallèlement, la Banque centrale continue d'améliorer son cadre de politique monétaire et devrait se tenir prête à relever encore les taux d'intérêt pour contenir les pressions inflationnistes. Ainsi, l'amélioration de l'exécution du budget est essentielle pour accroître l'efficacité de la politique budgétaire et atteindre les objectifs du programme. Dans le contexte actuel de hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant, il est particulièrement important d'augmenter l'exécution des dépenses sociales et de mettre en place des filets de sécurité plus solides pour protéger les plus vulnérables.
Hary Rakoto