Publié dans Economie

Electricité - Les coupures techniques nocturnes font rage

Publié le mardi, 26 septembre 2023
Electricité - Les coupures techniques nocturnes font rage Crédit photo : Archives

Intempestives, les coupures d'électricité nocturnes sévissent dans la plupart des quartiers de la Capitale. Les crieurs ont annoncé la mauvaise nouvelle, provoquant un retard de sortie pour la plupart des journaux locaux. Les boulangers et les épiciers ont également été touchés, avec une absence de livraison de pain et de produits alimentaires frais, laissant de nombreux résidents sans options pour leur petit-déjeuner. La JIRAMA, qui semble ne pas avoir d'heure fixe pour ces délestages techniques, chamboule le programme de tous les travailleurs nocturnes. Cette situation a eu un impact dramatique sur de nombreux secteurs, y compris les petits commerces, qui ne disposent souvent pas des ressources nécessaires pour faire face à de telles interruptions imprévisibles. Cette crise énergétique sévit depuis plusieurs jours maintenant, principalement en soirée, affectant gravement les activités commerciales nocturnes dans la région. Ces pénuries électriques surviennent alors que le pays est en période d'étiage, où le niveau d'eau disponible pour les centrales hydroélectriques est au plus bas. Un contexte qui entraîne aussi des coupures d’approvisionnement en eau dans certains quartiers de la Capitale. Cela a exacerbé la situation déjà difficile pour les habitants et les entreprises locales. Bien que les délestages ne soient pas rares en Afrique, la situation à Antananarivo semble particulièrement chaotique, car aucune heure précise n'est communiquée aux usagers pour prévoir ces interruptions. À titre de comparaison, l'Afrique du Sud connaît également des délestages, mais ceux-ci sont planifiés de manière stricte, permettant aux citoyens de s'organiser en conséquence.
Impuissance
Plusieurs quartiers de la ville et de ses environs sont touchés par ces coupures d'électricité imprévisibles, et aucun n'est épargné. La JIRAMA a récemment déclaré qu'il ne s'agissait pas de délestages économiques, mais plutôt de coupures nécessaires pour effectuer des travaux d'entretien des infrastructures électriques. Cependant, les habitants en souffrent énormément, sans aucune garantie que ces délestages temporaires résoudront les problèmes à long terme. Les dirigeants de la JIRAMA sont critiqués pour leur manque de transparence et de communication avec les usagers, laissant ces derniers frustrés et impuissants. Malgré les protestations et les critiques, la compagnie d'électricité et d'eau semble peu encline à prendre des mesures pour résoudre ces problèmes de manière satisfaisante. Les habitants d'Antananarivo continuent de faire face à des incertitudes quant à la disponibilité de l'électricité, ce qui rend difficile la gestion quotidienne de leurs activités. Ils espèrent que les autorités prendront des mesures concrètes pour résoudre cette crise énergétique et garantir un approvisionnement en électricité stable et prévisible à l'avenir. En attendant, la population locale reste dans l'obscurité, littéralement et métaphoriquement, face à un avenir incertain.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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