Publié dans Economie

Circulation urbaine - Construction du fly-over Maki actée

Publié le jeudi, 28 septembre 2023
« Construction de fly-overs, la solution au cauchemar des embouteillages » « Construction de fly-overs, la solution au cauchemar des embouteillages »

Les embouteillages et les difficultés des usagers sur la partie ouest de la Capitale seront enfin résolus, grâce aux fly-overs d’Andohatapenaka et d’Anosizato. En effet, cette zone a connu un boum sur le nombre de population et des activités. Cela a conduit à une hausse considérable du trafic et des bouchons.
Ainsi, le Gouvernement collégial a donné son feu vert pour la signature de l’accord de financement du projet de construction du fly-over Andohatapenaka Maki, d’un montant de 31 millions de dollars avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).
Le premier fly- over Maki reliera la route de la Francophonie au Boulevard de l’Europe, au niveau du rond-point Maki à Andohatapenaka. Il s’agit d’un pont situé au-dessus du fleuve de l’Ikopa qui fera partie de la voie rapide ouest Antananarivo.
Dans les plans, le projet fly-over ou échangeur est l'intersection de la « RN1 et RN58A. Il y aura des transformateurs dans les quatre directions et un nouveau pont parallèle au pont actuel sur la rivière Ikopa. En plus, il y aura la réhabilitation de 8,5 kilomètres de route sur la RN58A reliant la RN7 d’Ankadimbahoaka à la RN4 à Andranomena. Sur son parcours elle croise également la RN1.

Modernisation et développement
Le fly-over a des objectifs multiples. D’abord, il permettra de faire disparaître les embouteillages au niveau d’Anosizato et d’Itaosy. Deux points noirs pour ceux qui empruntent ces axes. Malgré les efforts des gendarmes, plusieurs heures sont encore perdues en route. Cela équivaut d’énormes pertes économiques.
L’objectif est, à court terme, de fluidifier la circulation des véhicules et également des piétons au niveau du rond-point à Anosizato afin d’avoir une continuité de la circulation entre la ville d’Antananarivo et les quartiers d’Ampitatafika, Fenoarivo et Itaosy, quartiers très populeux et économiquement actifs.
En outre, la construction de l’ouvrage fait également partie de la modernisation de la Capitale et de son paysage routier. Antananarivo mérite en effet, des infrastructures modernes et suivant les normes internationales. Le projet fly-over est donc parmi ceux qui contribueront à cet objectif.
L’achèvement de l’infrastructure impactera également sur les embouteillages, par effet de domino, sur les autres axes qui y sont connectés. Cela va résorber d’une manière générale plusieurs bouchons de la Capitale.
Sur le long terme, l’ouvrage va développer le paysage économique des quartiers et des Communes bénéficiaires. En effet, ce seront toutes les activités de  la partie ouest d’Antananarivo qui seront boostées et permettant ainsi d’améliorer le quotidien des habitants.

Concrétisation d’un projet tant attendu
Le projet fly-over est l’un des projets très attendus par les usagers de la route. Il a une importance capitale pour relier la partie ouest de la ville. La construction des fly-overs d’Andohatapenaka et d’Anosizato a été annoncée depuis 2019. En 2020, le Gouvernement a annoncé un investissement global de 20 millions de dollars à la réalisation de ce projet avec un financement interne de l’Etat malgache et un prêt auprès de la BADEA. Le délai de remboursement de ce prêt devra s’étaler sur 30 ans avec un taux d’intérêt de 1%.
La signature de l’accord de financement du projet fly-over Maki sera effectuée du 9 au 15 octobre à Marrakech (Maroc), dans le cadre de la réunion annuelle des gouverneurs du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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