Publié dans Economie

Matière première végétale - Débat sur l’ouverture de l’exportation pour Madagascar

Publié le vendredi, 29 septembre 2023

Lors du 2ème congrès de l’Innovative Natural Ingredients Madagascar (INIM) , qui se tiendra les 28 et 29 novembre 2023 à Antananarivo, Madagascar, un sujet brûlant sera à l'ordre du jour : l'ouverture imminente de l'exportation des matières premières végétales malgaches. Madagascar, connue pour ses précieuses ressources naturelles telles que la vanille, le girofle, la cannelle, l’ylang-ylang, le café, le litchi, la mangue et son cacao 100% fin, est également réputée pour ses plus de 15 000 espèces végétales endémiques. Si bon nombre de ces espèces sont déjà exploitées, d'autres restent à découvrir en raison de leurs qualités actives potentielles. La diversité des ressources naturelles de Madagascar, qui englobe différents climats, substrats géologiques, sols, et gradients d'altitude, crée un environnement propice à la spéciation et à la différenciation des formes biologiques adaptées à la production de matières premières végétales uniques.

Une avancée cruciale a été réalisée grâce à l'élaboration des règles APA (Accès et partages des avantages) spécifiques à Madagascar, conformément au protocole de Nagoya. Ces règles ont été rédigées et soumises au ministère de l'Environnement en vue de leur approbation gouvernementale, précédant ainsi le vote de l'Assemblée nationale pour devenir un arrêté officiel. Les autorités malgaches ont bien compris que sans ces règles validées, les grands acheteurs internationaux ne pourront pas exploiter pleinement les richesses de Madagascar, représentant un marché potentiel de plusieurs milliards de dollars pour le pays.
Anticipation
Pour anticiper cette ouverture tant attendue, le congrès INIM abordera en avant-première des sujets essentiels liés à l'exportation des matières végétales. Ces sujets incluront la valorisation des ressources génétiques dans le cadre du mécanisme APA, l'identification et la mise en conformité réglementaire des espèces soumises à des formalités particulières, ainsi que la garantie de la qualité et de la traçabilité des matières premières. De plus, des mécanismes d'exportation tels que les procédures, la gestion des documents, et les formalités spéciales seront discutés en détail. Le congrès 2023 offrira également des rendez-vous personnalisés avec des fournisseurs locaux, permettant aux acheteurs d'établir des contacts directs. Le troisième jour du congrès, le 30 novembre, proposera des visites d'entreprise et des rencontres avec les entrepreneurs locaux par filière et activité. De plus, une extension du congrès à Nosy Be, comprenant un programme professionnel et accompagnant, sera également proposée. A rappeler que l’évènement est soutenu notamment par le ministère de l'Environnement et du développement durable malgache (MEDD), le ministère de l'Agriculture et de l'élevage malgache (MINAGRI), le Groupement des exportateurs d'huiles essentielles extraites et oléorésines de Madagascar (GEHEM), COSMED (l'association professionnelle de la filière cosmétique en France), INNOV'ALLIANCE (Pôle de compétitivité de la naturalité et du végétal), SYNADIET (Syndicat national des compléments alimentaires en France), QUALITROPIC (Pôle de compétitivité réunionnais spécialisé dans la bioéconomie des Outre-Mer) et la CCI Mayotte (gestionnaire du "comptoir des PAPAM" pour le développement des filières liées à la valorisation de la biodiversité végétale des îles de la région de l'océan Indien du sud-ouest). L’INIM constitue une opportunité unique de mettre en relation directe les producteurs, transformateurs, exportateurs, et utilisateurs de matières premières végétales malgaches avec les acheteurs nationaux et internationaux dans diverses filières, allant de la santé et du bien-être à la cosmétique, en passant par les ingrédients et compléments alimentaires, les énergies renouvelables, et les matériaux et sous-produits d'origine végétale, le tout dans le respect d'une démarche de "sourcing durable".
Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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