Le projet a contribué à l'augmentation spectaculaire de la vente de vanille de première qualité, d'une valeur de plus de 4 millions de dollars, soit une croissance de 280 pour cent sur trois ans. Cela a été possible grâce à la certification Rainforest Alliance et Grown For Good obtenue par plus de 3 000 agriculteurs participants. Ce qui a considérablement renforcé leur accès au marché de la vanille. L'un des aspects les plus importants de ce projet est son impact environnemental positif. Il a permis de séquestrer plus de cinq millions de tonnes de carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. De plus, grâce à une collaboration entre le Gouvernement et le secteur privé, plus de 300 000 jeunes arbres ont été plantés et la gestion des ressources naturelles sur plus de 5 000 hectares de terres a été améliorée.
Capacité financière
La coopérative de producteurs de vanille a également bénéficié d'une amélioration de sa capacité financière grâce à la création de 55 groupes d'épargne et de crédit comptant plus d'un millier de membres. Cette initiative a eu un impact direct sur l'accès aux services de santé pour 435 ménages, renforçant ainsi la qualité de vie des communautés locales. Lors de la cérémonie de clôture qui s'est tenue à Andapa, le directeur du Bureau de l'Environnement et du Développement économique au sein de l'USAID/Malagasy, Benjamin Skolnik, a souligné le succès du projet en déclarant : « Malgré la volatilité du marché de la vanille ici à Madagascar, ce projet a pu améliorer les revenus des producteurs et a eu un impact significatif sur l'environnement local. Lier l'amélioration de la productivité à des forêts saines est la clé de la prospérité économique et environnementale. L'USAID prévoit de continuer à travailler dans ce domaine à travers des activités futures. « Cette réussite illustre l'engagement des Etats-Unis envers Madagascar pour protéger sa biodiversité unique. Depuis 2013, l'USAID a investi près de 80 millions de dollars dans des programmes visant à promouvoir la durabilité, à améliorer les moyens de subsistance des communautés locales, à renforcer la gestion des ressources naturelles, à lutter contre le trafic international d'animaux en danger, et à protéger des milliers d'hectares contre l'exploitation minière illégale. Une collaboration fructueuse pour la nature et les Malagasy.
Hary Rakoto