Publié dans Economie

Gestion de la JIRAMA - La banque mondiale préconise le redressement avant le financement

Publié le lundi, 04 décembre 2023

Une rencontre stratégique a eu lieu le 30 novembre dernier entre la ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar, Rindra Rabarinirinarison, et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les Comores, Madagascar, Maurice, le Mozambique, l'Afrique Australe et Orientale, Idah Psawarayi-Riddihough. Cette réunion a été marquée par des discussions approfondies sur la nécessité d'un redressement de la gestion de la compagnie nationale de l'eau et de l'électricité, la JIRAMA. Au cœur des échanges entre les deux parties, quatre axes prioritaires ont été identifiés : le volet social, les télécommunications, la situation de la JIRAMA et de Madagascar Airlines, ainsi que le secteur routier. 

Cependant, c'est la situation préoccupante de la JIRAMA qui a retenu une attention particulière, avec la Banque mondiale estimant qu'un redressement de son système de gestion est impératif avant toute allocation de financements. « La nécessité d'un redressement significatif du système de gestion de la JIRAMA, visant à garantir une utilisation efficiente des ressources et à renforcer la viabilité des infrastructures est plus qu’impératif. Cette mesure s'inscrit dans la perspective de soutenir le développement durable du secteur de l'eau et de l'électricité à Madagascar », avance Idah Psawarayi-Riddihough. Cette dernière qui a rencontré plusieurs autorités étatiques malagasy au cours de sa mission dans la Grande île.

Défis persistants

La Banque mondiale semble déterminée à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement malagasy pour remédier aux défis persistants de la JIRAMA et assurer un avenir énergétique plus stable et durable pour le pays. La situation actuelle de la JIRAMA, en proie à des difficultés financières et opérationnelles, requiert une attention urgente. La Banque mondiale, en tant que partenaire financier majeur, insiste sur la nécessité de réformes substantielles dans la gestion de la compagnie. Ces réformes sont perçues comme une étape cruciale pour garantir le bon usage des financements alloués, dans le but de maximiser les retombées positives pour la population malagasy. La directrice des opérations de la Banque mondiale a exprimé sa préoccupation quant à la viabilité à long terme de la JIRAMA, soulignant que des changements significatifs dans sa gestion sont nécessaires pour assurer son efficacité et sa pérennité. La rencontre a également mis en lumière l'engagement du Gouvernement malagasy à aborder ces préoccupations de manière proactive et à coopérer étroitement avec la Banque mondiale pour trouver des solutions durables. En somme, la réunion entre le ministère de l'Economie et des Finances de Madagascar et la Banque mondiale a jeté les bases d'une collaboration renforcée pour remédier aux défis de la JIRAMA. Les prochaines étapes consisteront probablement en des réformes structurelles et une coopération étroite entre les deux parties, dans le but de créer un secteur de l'eau et de l'électricité plus résilient et capable de répondre aux besoins croissants de la population malagasy.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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