Publié dans Economie

Barrage d’Andekaleka - Sans eau, pas d’électricité

Publié le mardi, 05 décembre 2023


Le bon fonctionnement de la centrale d’Andekaleka dépend principalement du niveau et de la santé des cours d’eau qui l’alimentent. Une centrale hydraulique sans eau est une perte d’investissement car le recours au fuel ne cesse d’augmenter les dépenses de la JIRAMA. Ainsi, une sensibilisation massive des habitants dans cette localité, sur les effets de la destruction de l’environnement et la préservation de la nature, est cruciale. Cela nécessite des moyens et de la volonté. De ce fait, dans le cadre du projet d'installation de la machine G4 (33,2 Mw) financé par la Banque européenne de développement (EBI), la JIRAMA et le ministère de l'Environnement et du développement durable  (MEDD) ont officialisé leur partenariat en signant un accord de coopération visant à protéger le barrage d'Andekaleka, hier. Cette coopération, d'une durée de cinq (5) ans, se concentrera sur le renforcement des capacités des groupes locaux pour lutter contre les incendies de forêt et la déforestation, deux principales menaces pour la durabilité du barrage. De plus, elle impliquera la plantation d'arbres autour des plaines d'Andekaleka. Andriamahefa Eric, directeur général des affaires techniques de la JIRAMA, a souligné que cet accord contribuera à améliorer la production d'électricité à partir de la cascade d'Andekaleka, jouant ainsi un rôle  dans le développement du pays. "C'est un devoir et un rôle dans le développement du pays que de prêter main forte à la société JIRAMA", a-t-il déclaré. Razafindrabe Rinah, directeur général de la gestion environnementale du MEDD, a exprimé son optimisme quant à la poursuite  de cette coopération. Il a souligné les défis à relever dans les domaines de l'électricité et de l'eau, affirmant que la coopération entre la JIRAMA et le MEDD contribuera à surmonter ces obstacles. Cet accord marque une étape importante dans la protection de l'écosystème autour de la rivière Andekaleka, démontrant l'engagement mutuel de la JIRAMA et du MEDD envers la durabilité environnementale et le développement du pays.
C.R.

Fil infos

  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023
  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
Pub droite 1

Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

A bout portant

AutoDiff