Le bon fonctionnement de la centrale d’Andekaleka dépend principalement du niveau et de la santé des cours d’eau qui l’alimentent. Une centrale hydraulique sans eau est une perte d’investissement car le recours au fuel ne cesse d’augmenter les dépenses de la JIRAMA. Ainsi, une sensibilisation massive des habitants dans cette localité, sur les effets de la destruction de l’environnement et la préservation de la nature, est cruciale. Cela nécessite des moyens et de la volonté. De ce fait, dans le cadre du projet d'installation de la machine G4 (33,2 Mw) financé par la Banque européenne de développement (EBI), la JIRAMA et le ministère de l'Environnement et du développement durable (MEDD) ont officialisé leur partenariat en signant un accord de coopération visant à protéger le barrage d'Andekaleka, hier. Cette coopération, d'une durée de cinq (5) ans, se concentrera sur le renforcement des capacités des groupes locaux pour lutter contre les incendies de forêt et la déforestation, deux principales menaces pour la durabilité du barrage. De plus, elle impliquera la plantation d'arbres autour des plaines d'Andekaleka. Andriamahefa Eric, directeur général des affaires techniques de la JIRAMA, a souligné que cet accord contribuera à améliorer la production d'électricité à partir de la cascade d'Andekaleka, jouant ainsi un rôle dans le développement du pays. "C'est un devoir et un rôle dans le développement du pays que de prêter main forte à la société JIRAMA", a-t-il déclaré. Razafindrabe Rinah, directeur général de la gestion environnementale du MEDD, a exprimé son optimisme quant à la poursuite de cette coopération. Il a souligné les défis à relever dans les domaines de l'électricité et de l'eau, affirmant que la coopération entre la JIRAMA et le MEDD contribuera à surmonter ces obstacles. Cet accord marque une étape importante dans la protection de l'écosystème autour de la rivière Andekaleka, démontrant l'engagement mutuel de la JIRAMA et du MEDD envers la durabilité environnementale et le développement du pays.
C.R.