Publié dans Economie

Développement du transport maritime - Un enjeu économique majeur pour Madagascar

Publié le mardi, 19 décembre 2023


Un tremplin économique pour la Grande île dans le domaine maritime. Depuis sa création en 1962, l'Ecole nationale d'études maritimes (ENEM) de Mahajanga a joué un rôle dans la formation de 49 400 marins malagasy. Aujourd'hui, la population maritime du pays compte 8 000 professionnels, dont 5 000 travaillent à l'étranger. Cette formation, reconnue comme un véritable levier dans le métier du monde maritime, se révèle important pour les jeunes de la Grande île. L'objectif est d’augmenter le nombre de marins formés à l'ENEM. Dans un contexte où le commerce maritime joue un rôle clé dans l'économie nationale, cette école s’impose comme un acteur central pour alimenter le moteur économique. La formation dispensée à ses étudiants offre une expertise recherchée et reconnue dans ce secteur, contribuant ainsi à la richesse du pays. Selon Louis Michel Rasamimanana, expert en transport maritime, le développement du secteur est impératif pour l'île en tant que nation insulaire. En comparaison avec le transport terrestre, le transport maritime offre des avantages indéniables. Il souligne la nécessité pour Madagascar d'exploiter pleinement sa position îlienne. Actuellement sans flotte nationale, la Grande île dépend entièrement des navires étrangers pour le transport de marchandises et de personnes. Il met en avant l'importance des douanes comme dernier rempart pour l'économie locale. Avant de se tourner vers le transport maritime international, il recommande une attention particulière au transport côtier, également appelé "cabotage". Avec environ 17 ports disséminés sur le territoire malgache, Rasamimanana insiste sur la priorité à accorder aux ports internes, tant maritime que fluvial. Selon lui, le développement du cabotage favoriserait le travail des boutres, assurant un approvisionnement régulier des ports en produits locaux.
Déséquilibre de la balance commerciale
Selon Louis Michel Rasamimanana, "Madagascar fait face à un défi économique de taille avec le déséquilibre marqué entre ses importations et exportations", mettant en lumière une préoccupation quant à la viabilité à long terme du commerce international pour cette île. Malgré la réception régulière de conteneurs remplis, une disparité significative se présente au moment du départ, où ils sont souvent renvoyés vides. Cette réalité soulève des interrogations essentielles sur la durabilité et la santé économique de Madagascar dans le contexte mondial. Selon des sources officieuses : la balance commerciale déséquilibrée représente un obstacle majeur pour le développement de la Grande île. En recevant des conteneurs pleins d'autres nations, l'île semble être confrontée à un défi persistant quant à sa capacité à exporter des produits de manière rentable. Cette disparité soulève des inquiétudes quant à la dépendance accrue du pays vis-à-vis des importations, compromettant ainsi son positionnement sur l'échiquier économique mondial. Les conséquences de cette situation sont multiples. Tout d'abord, elle expose Madagascar à des risques économiques, notamment une vulnérabilité aux fluctuations des marchés internationaux et aux chocs économiques mondiaux. De plus, la dépendance excessive aux importations peut avoir des répercussions sur la balance des paiements et la stabilité financière du pays, mettant en péril sa croissance économique à long terme. Le développement du transport maritime à Madagascar apparaît comme une priorité économique. La formation accrue de marins locaux, la revitalisation du transport côtier, et la réflexion sur l'équilibre commercial international sont autant de chantiers à entreprendre pour tirer pleinement profit des richesses maritimes de la Grande île.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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