Publié dans Economie

Investissement public - La JIRAMA en tête de liste

Publié le lundi, 05 février 2024

Le récent compte-rendu émanant du ministère de l'Economie et des Finances s'est révélé être une fenêtre intrigante sur l'utilisation d’un fonds de 2.696,1 milliards d'ariary, allouée au Programme d'investissement public (PIP) sur financement interne, conformément à la loi de Finances 2023. Cette enveloppe financière titanesque, bien que dépensée à hauteur de 79,85 %, marque l'empreinte dynamique du Gouvernement dans l'élan du développement économique national. Le ministère de l'Energie et des Hydrocarbures, se hissant en tête des ministères les plus actifs, a dépensé d’une manière significative, allouant 100 milliards d'ariary à l'achat de centrales solaires. Celles-ci sont destinées à l'hybridation des sites régionaux de la JIRAMA, une stratégie novatrice visant à renforcer la stabilité énergétique du pays, tout en optimisant l'utilisation des ressources naturelles. 

Ce pas audacieux s'inscrit dans une vision à long terme, promettant non seulement une réponse aux défis actuels, mais également une préparation pour les futurs besoins énergétiques du pays. Le ministère du Transport et de la Météorologie, prenant la deuxième place en termes d'activité, a canalisé 57,6 milliards d'ariary vers la société MADARAIL. Ce fonds soutient activement le projet présidentiel du « Train urbain », une initiative d'envergure visant à moderniser les infrastructures de transport dans le pays. L'investissement dans le secteur des transports représente une bouffée d'air frais pour l'économie, favorisant la mobilité des biens et des personnes, et contribuant ainsi à l'essor économique et à la connectivité régionale. En troisième position, le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle s'est engagé financièrement à hauteur de 2,5 milliards d'ariary. 

Croissance

Ces fonds ont été dédiés à l'acquisition de matériels techniques, informatiques, et de mobiliers de bureau pour les Centres de formation professionnelle régionaux (CFPR). Cette démarche reflète la volonté du Gouvernement de nourrir la croissance par le biais de l'éducation technique, une clé essentielle pour préparer la main-d'œuvre aux défis de demain. Dans l'ensemble, le bilan trimestriel de l'exécution budgétaire résonne comme une symphonie de progrès économique. Ces investissements stratégiques, concentrés dans des secteurs clés, réaffirment l'engagement du Gouvernement envers le bien-être de ses citoyens et la prospérité du pays. 

Alors que l’année 2024 progresse, les retombées positives de ces initiatives se font déjà sentir, créant une toile de fond optimiste pour l'avenir. Cependant, il est essentiel de souligner que la vigilance dans la gestion des ressources financières demeure cruciale. Les projets en cours nécessitent une surveillance attentive pour garantir une utilisation efficace des fonds et assurer la pérennité des bénéfices à long terme. Les mécanismes de suivi et d'évaluation devraient être renforcés pour garantir une transparence totale et une responsabilité dans l'utilisation de ces ressources. Ainsi, la gestion rigoureuse des fonds alloués au PIP démontre une vision stratégique du Gouvernement pour stimuler la croissance économique. Les choix d'investissement réfléchis dans l'énergie, les transports et l'éducation soulignent une approche holistique pour créer un écosystème propice à un développement durable. Alors que Madagascar avance vers l'avenir, ces investissements laissent entrevoir un horizon prometteur, où l'innovation, la durabilité et l'amélioration de la qualité de vie sont au cœur des priorités nationales.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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