Publié dans Economie

Industrialisation - Accélération du pacte public-privé

Publié le mardi, 06 février 2024

 Soutien ministériel et collaboration renforcée. Lors d'une réunion entre le Conseil national pour l'industrialisation de Madagascar (CNIM), présidé par Christian Rasoamanana, et le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Ratohiarijaona Rakotoarisolo Suzelin, l'accent a été mis sur l'urgence d'accélérer la mise en œuvre du pacte public-privé de programmation industrielle. Cette initiative, désormais un des piliers majeurs du second mandat du Président Andry Rajoelina, vise à renforcer la collaboration entre le secteur public et privé pour stimuler l'industrialisation du pays. Lors de cette rencontre, le ministre a souligné le rôle central du secteur privé dans le processus d'industrialisation, insistant sur le fait que "l'Etat devrait jouer le rôle de facilitateur."

Il a exprimé son plein soutien à la mise en œuvre du pacte, saluant la clarté de la feuille de route jusqu'en 2040, ainsi que le plan d'actions détaillé assorti d'un calendrier. Il a témoigné de son appui sans réserve à la concrétisation du pacte, mettant particulièrement en lumière le volet agribusiness, en collaboration avec le ministère de l'Industrialisation et du Commerce. Cette déclaration témoigne de l'engagement solide du Gouvernement malgache à dynamiser le secteur industriel, reconnaissant le rôle  de l'agribusiness dans cette démarche. Elle souligne l'importance de la collaboration étroite entre les secteurs public et privé pour atteindre les objectifs ambitieux de l'industrialisation à Madagascar. Le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage s'engage pleinement à faciliter ce partenariat essentiel, démontrant ainsi la volonté du Gouvernement de créer un environnement propice à la croissance économique et au développement industriel du pays.

Vision claire

Pour rappel, le pacte sur l'industrialisation signé en 2023 vise à augmenter la contribution du secteur industriel malgache au PIB de 15% à 30%.  Selon une source officieuse, ce pacte, axé sur une vision claire jusqu'en 2040, cible des secteurs industriels prioritaires, avec un accent particulier sur l'agribusiness, les mines, l'énergie, les textiles, les zones franches, et les huiles essentielles. Il représente une feuille de route détaillée, mettant en lumière les activités majeures à déployer dans ces domaines clés pour atteindre les objectifs fixés. La responsabilité de superviser attentivement la mise en œuvre de ce pacte revient au Conseil national pour l'industrialisation de Madagascar (CNIM). En tant qu'entité indépendante, le CNIM joue un rôle  dans la surveillance et le suivi  de chaque étape, garantissant ainsi la transparence et l'efficacité du processus. Cette démarche souligne l'engagement sans équivoque du Gouvernement malgache envers le développement industriel, mettant en avant la nécessité de stimuler des secteurs clés pour la prospérité économique. Le pacte offre une vision stratégique, consolidant la collaboration entre le secteur public et privé pour dynamiser la croissance économique de Madagascar et créer un avenir industriel florissant.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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