Publié dans Economie

Processus d’industrialisation - La gestion des unités de production confiée au secteur privé

Publié le jeudi, 22 février 2024

Le dernier Conseil des ministres a récemment donné son approbation pour le lancement des appels d’offres du programme ambitieux « One District, One Factory » du ministère de l'Industrie et du Commerce. Cette initiative vise à stimuler le développement économique à l'échelle locale en encourageant la création d'unités industrielles dans chaque District du pays. Le processus sera lancé par un Appel à manifestation d'intérêt (AMI) au niveau de chaque Région, permettant ainsi d'engager des entités et des partenaires locaux responsables de la gestion de chaque unité industrielle. 

L'entité sélectionnée sera chargée d'assurer la maintenance, l'assurance, l'entretien des machines et l'opérationnalisation de l'unité respective. Conformément aux directives du ministère, les coûts liés à l'installation et à l'infrastructure d'accueil de l'unité seront pris en charge par l'opérateur. Cela garantit une implication financière significative des acteurs locaux dans le succès de chaque projet. En contrepartie, le ministère fournira des appuis et des orientations stratégiques pour assurer le bon fonctionnement de ces unités. L'objectif principal du programme est de promouvoir l'autonomie économique des Districts en favorisant la diversification industrielle et en créant des opportunités d'emploi significatives. Chaque unité sera spécialisée dans une activité industrielle spécifique, en fonction des besoins et des atouts locaux, contribuant ainsi à une croissance économique équilibrée sur l'ensemble du territoire. 

Acteur de développement 

En abordant le sujet du programme, le ministère de l'Industrie et du Commerce souligne l'importance de la participation active des communautés locales. « Le succès de "One District, One Factory " dépend largement de l'engagement et de l'implication de chaque District. C'est une opportunité pour les communautés de devenir des acteurs clés de leur propre développement économique. » Sur le plan opérationnel, le ministère devra mettre en place un suivi pour évaluer la performance de chaque unité. Des mécanismes de reddition de comptes seront instaurés pour assurer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources et des activités. Cette approche garantit que les retombées positives du programme sont effectivement ressenties au niveau local. Sur la scène internationale, des initiatives similaires ont montré des résultats encourageants dans d'autres pays, contribuant à réduire les disparités économiques régionales et à renforcer la résilience des économies locales. Le modèle « One District, One Factory » s'inscrit dans cette tendance globale, offrant des perspectives pour le développement durable du pays. De cette manière, le programme « One District, One Factory » du ministère de l'Industrie peut se targuer d’aider à la création d'une base économique solide au niveau local. En mobilisant les ressources locales, en encourageant la diversification industrielle et en favorisant la participation communautaire, le Gouvernement malgache ouvre la voie à un avenir économique plus dynamique et équitable pour l'ensemble du pays.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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