Publié dans Economie

Aires protégées à Madagascar - Contribution de 500 millions de dollars par an à l’économie

Publié le dimanche, 10 mars 2024
Aires protégées à Madagascar - Contribution de 500 millions de dollars par an à l’économie Crédit photo : fournie

Optimiste. Une récente étude de la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM) révèle l'impact significatif des aires protégées terrestres sur l'économie nationale, estimant leur contribution à 500 millions de dollars par an. Madagascar, qui abrite 123 aires protégées terrestres et marines, couvrant environ 12 % du territoire national, s'efforce de protéger sa biodiversité précieuse tout en contribuant au développement économique du pays. Ces zones sont regroupées au sein du système d'aires protégées de Madagascar, principalement gérées par Madagascar National Parks, ainsi que par des ONG et des associations en collaboration avec des organisations communautaires locales. Ces aires protégées jouent un rôle crucial en fournissant des services écosystémiques vitaux qui bénéficient à la population et à l'économie. Les résultats de l'étude soulignent l'importance économique des aires protégées, mais ils révèlent également un défi majeur : l'autofinancement du système des aires protégées. Bien que des financements conséquents soient alloués, le montant investi dans la conservation et la gestion des aires protégées reste inférieur à 50 % de ce qui est nécessaire pour une gestion optimale. De plus, la majorité de ces investissements prennent la forme de projets à durée déterminée, créant une incertitude financière persistante. Le système d'aires protégées de Madagascar est un pilier essentiel pour la préservation de la biodiversité et la pérennité des services écosystémiques. Cependant, la sous-financiarisation met en péril ces écosystèmes fragiles et les avantages qu'ils procurent. Les chercheurs de la FAPBM appellent à une attention renforcée sur la nécessité d'un financement durable et à long terme pour garantir la protection continue de ces zones cruciales. Selon les responsables de la FAPBM : « Le défi de l'autofinancement est complexe, nécessitant une collaboration entre le Gouvernement, les organisations non gouvernementales, les communautés locales et le secteur privé. L'élaboration de mécanismes innovants de financement tels que les partenariats public-privé et les incitations fiscales, pourrait offrir des solutions pour relever ce défi pressant. » Dans un contexte où la préservation de la biodiversité est cruciale, Madagascar se trouve à la croisée des chemins. La mobilisation de ressources financières adéquates s'avère être une étape incontournable pour assurer la sauvegarde des aires protégées du pays et garantir un avenir durable pour sa biodiversité unique.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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