Publié dans Economie

Spring meeting - Madagascar éligible aux financements climatiques

Publié le dimanche, 21 avril 2024
Spring meeting - Madagascar éligible aux financements climatiques Crédit photo : fournie

Les Réunions de Printemps ont atteint leur quatrième jour, marqué par des discussions techniques approfondies et des engagements concrets en faveur de la résilience environnementale de Madagascar. La délégation malagasy a tenu une séance de travail fructueuse avec l'équipe du Fonds monétaire international (FMI) pour explorer les opportunités offertes par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Dans un monde confronté à l'urgence climatique, le FMI a mis en place la FRD, un instrument financier novateur visant à soutenir les réformes qui réduisent les risques liés au changement climatique. Madagascar, avec son patrimoine naturel riche mais fragile, est particulièrement bien placé pour bénéficier de cet appui. Les discussions ont mis en lumière quatre axes prioritaires pour l'île : la protection des forêts et de la biodiversité, la mobilisation des financements climatiques, le renforcement de la gouvernance environnementale et l'amélioration de l'adaptation aux changements climatiques. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable de Madagascar a souligné l'importance de la FRD pour l'environnement et l'économie de l'île, en mettant en avant notamment les avantages du crédit carbone.
Détermination
Cette déclaration intervient dans un contexte où le Gouvernement malagasy affirme sa détermination à entamer des réformes structurelles. En parallèle, Madagascar a également rencontré le V20 pour discuter de la protection sociale et financière contre les risques climatiques. En résultat, l'île bénéficiera du Global Shield, une mesure essentielle pour renforcer sa résilience face aux aléas climatiques. De plus, Madagascar est éligible pour recevoir un Climate Prosperity Plan (CPP) en 2024, soulignant ainsi la reconnaissance internationale de ses efforts en matière de développement durable. La journée a également été marquée par des discussions sur le capital humain et l'intelligence artificielle. Des entreprises privées et des représentants de plusieurs pays ont partagé leurs expériences sur la façon d'utiliser au mieux l'IA pour investir dans le capital humain, soulignant l'importance croissante de la technologie dans le développement socio-économique. La délégation malagasy, dirigée par le ministre des Affaires étrangères, est pleinement engagée dans ces discussions cruciales. Avec le soutien du FMI, du V20 et d'autres partenaires internationaux, Madagascar renforce sa position dans la lutte contre le changement climatique et s'engage résolument sur la voie de la durabilité environnementale et économique.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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