Les Réunions de Printemps ont atteint leur quatrième jour, marqué par des discussions techniques approfondies et des engagements concrets en faveur de la résilience environnementale de Madagascar. La délégation malagasy a tenu une séance de travail fructueuse avec l'équipe du Fonds monétaire international (FMI) pour explorer les opportunités offertes par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Dans un monde confronté à l'urgence climatique, le FMI a mis en place la FRD, un instrument financier novateur visant à soutenir les réformes qui réduisent les risques liés au changement climatique. Madagascar, avec son patrimoine naturel riche mais fragile, est particulièrement bien placé pour bénéficier de cet appui. Les discussions ont mis en lumière quatre axes prioritaires pour l'île : la protection des forêts et de la biodiversité, la mobilisation des financements climatiques, le renforcement de la gouvernance environnementale et l'amélioration de l'adaptation aux changements climatiques. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable de Madagascar a souligné l'importance de la FRD pour l'environnement et l'économie de l'île, en mettant en avant notamment les avantages du crédit carbone.
Détermination
Cette déclaration intervient dans un contexte où le Gouvernement malagasy affirme sa détermination à entamer des réformes structurelles. En parallèle, Madagascar a également rencontré le V20 pour discuter de la protection sociale et financière contre les risques climatiques. En résultat, l'île bénéficiera du Global Shield, une mesure essentielle pour renforcer sa résilience face aux aléas climatiques. De plus, Madagascar est éligible pour recevoir un Climate Prosperity Plan (CPP) en 2024, soulignant ainsi la reconnaissance internationale de ses efforts en matière de développement durable. La journée a également été marquée par des discussions sur le capital humain et l'intelligence artificielle. Des entreprises privées et des représentants de plusieurs pays ont partagé leurs expériences sur la façon d'utiliser au mieux l'IA pour investir dans le capital humain, soulignant l'importance croissante de la technologie dans le développement socio-économique. La délégation malagasy, dirigée par le ministre des Affaires étrangères, est pleinement engagée dans ces discussions cruciales. Avec le soutien du FMI, du V20 et d'autres partenaires internationaux, Madagascar renforce sa position dans la lutte contre le changement climatique et s'engage résolument sur la voie de la durabilité environnementale et économique.
Hary Rakoto