Publié dans Economie

Industrialisation - Le Menabe s’équipe en unité de transformation locale

Publié le mardi, 21 mai 2024

Le ministère de l'Industrie et du Commerce a  inauguré un projet  dans la Région de Morondava ce samedi, avec l'installation de machines pour la transformation des arachides en huile, dans le cadre du programme "One District One Factory" (ODOF). Ce projet, visant à renforcer l'industrie locale, implique la participation  des coopératives de producteurs d'arachide et de nombreuses organisations locales. Selon le communiqué partagé par le ministère hier : "Chaque année, Morondava produit environ 975 tonnes d’arachides décortiquées. La nouvelle machine, désormais en fonctionnement, a la capacité de produire 1 600 litres d'huile d'arachide par jour." "Il faut une formation pour pouvoir gérer correctement l'entreprise," a souligné Ulrich Ramiandrasoa, directeur du développement industriel (DEI) au ministère de l’Industrie et du Commerce, lors de la cérémonie d'inauguration.

"Il y aura également une évaluation des efforts pour constater l'évolution de la production pétrolière dans cet ODOF de Morondava," a-t-il ajouté. La coopérative Fanambinantsoa, sélectionnée pour gérer cette nouvelle entreprise, collabore avec environ 149 organisations et 3 000 agriculteurs locaux, tous espérant une amélioration significative de leur niveau de vie grâce à cette machine moderne. Ce projet n'est pas seulement une opportunité économique, mais aussi une plateforme d'apprentissage et de développement pour les producteurs locaux.

Projet sucrier 

Simultanément, à Mahatalaky, une autre initiative du ministère de l'Industrie et du Commerce est en cours avec l'agrandissement de l'usine sucrière locale. Située à 43 km de Taolagnaro, cette usine voit ses travaux d'agrandissement avancer à 80 %. "La sucrerie de Mahatalaky est en règle, mais le gérant continue d'améliorer le plan de travail pour se conformer aux normes sanitaires," a déclaré le directeur régional de la promotion de l'industrie et du commerce (DRIC) lors de sa visite d'inspection la semaine dernière. La machine de l'usine a été mise en marche et a parfaitement fonctionné, rassurant ainsi les inspecteurs sur le bon déroulement du projet. Gérée par Orinas Maromahay, l'usine sucrière   nécessite jusqu'à 30 tonnes de canne à sucre par jour et fonctionnera 150 jours par an. Actuellement, deux coopératives impliquant 117 membres participent activement à la production de canne à sucre, couvrant une superficie totale de 60 hectares, dont 15 hectares dédiés à la certification bio. La récolte de la canne à sucre est prévue pour commencer en juin, en attendant l'achèvement des travaux d'expansion de l'usine. "Il y aura une visite d'échange d'expériences dans les principales entreprises productrices de sucre en collaboration avec le Centre malgache de la canne à sucre et du sucre (CMCS)," a précisé un représentant du ministère. Ces deux projets démontrent l'engagement du Gouvernement  à soutenir l'industrie locale et à améliorer les conditions de vie des producteurs. Par l'installation de nouvelles machines et l'agrandissement des infrastructures existantes, les communautés de Morondava et Mahatalaky bénéficient de nouvelles opportunités économiques, renforçant ainsi l'économie régionale et nationale.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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