Publié dans Economie

Administration numérique - Amélioration de la transparence des transactions financières

Publié le mardi, 13 août 2024

Innovation. Vendredi dernier, une nouvelle étape a été franchie dans la digitalisation de l’administration publique avec le lancement de l'application « E-SANDRIFY ». Développée sous l'égide du ministère de l’Economie et des Finances, cette nouvelle technologie a été déployée dans sept établissements publics nationaux pour moderniser la gestion des transactions financières et améliorer la transparence. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus larges du Gouvernement pour intégrer des solutions numériques dans les processus administratifs, notamment en matière de gestion des finances publiques.

Ainsi, l'application vise à transformer la manière dont les transactions financières sont effectuées et suivies au sein des institutions publiques. Parmi ses principales fonctionnalités, elle permet un suivi en temps réel des transactions, ce qui assure une plus grande réactivité en cas de rejet ou d'anomalie. De plus, elle contribue à simplifier les procédures administratives tout en accélérant les services rendus aux usagers. En ce sens, elle répond à une demande croissante de transparence et d'efficacité dans les services publics. L'introduction d'E-SANDRIFY est également en phase avec les tendances mondiales de digitalisation des systèmes fiscaux. Madagascar, à l'instar d'autres pays, adopte progressivement des plateformes numériques pour renforcer la conformité fiscale et lutter contre la fraude. Par exemple, l'île se prépare à mettre en place une plateforme centralisée de facturation électronique, qui est attendue pour 2025. Cette plateforme vise à sécuriser les recettes fiscales en éliminant les transactions non déclarées et en réduisant les coûts de conformité pour les entreprises et l'administration fiscale​. En somme, cette innovation représente un pas significatif vers une administration publique plus transparente et efficace à Madagascar. Elle s’inscrit dans une démarche plus vaste de modernisation des services publics, qui devrait non seulement améliorer la gestion des finances publiques mais aussi renforcer la confiance des citoyens dans les institutions.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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