Publié dans Economie

Vanille verte - Récolte prometteuse dans la Région de Sofia

Publié le mardi, 20 août 2024

Cette année, la Région de Sofia se distingue par une récolte de vanille verte particulièrement prometteuse. Bien que les volumes globaux aient légèrement diminué, la qualité reste remarquable dans les trois Communes d'Ambohimisondrotra, Ambodisikidy, et Ambararata, situées dans le District de Bealanana. Ces localités sont reconnues pour leur expertise dans la culture de la vanille, un produit essentiel pour l'économie malgache. Le ministère de l'Industrie et du Commerce, à travers la Direction régionale de l'industrie et du commerce (DRIC) de Sofia, a récemment mené une descente sur le terrain pour évaluer la situation. Cette évaluation, réalisée sur trois jours du 16 au 18 août 2024, a permis de confirmer la bonne santé du secteur dans cette Région.

Le respect rigoureux des normes de production et de récolte a joué un rôle crucial dans le maintien de cette qualité. Les producteurs locaux suivent des calendriers stricts pour s'assurer que la vanille est récoltée à son apogée, garantissant ainsi sa haute teneur en vanilline, le composé responsable de son arôme distinctif. Ce souci du détail est essentiel pour préserver la réputation de la vanille malgache sur le marché mondial, où elle est prisée pour sa qualité supérieure.
Marché sous tension
Cependant, malgré ces signes encourageants, la filière vanille à Madagascar n'est pas à l'abri des défis. L'ouverture de la campagne 2023-2024 a été marquée par des inquiétudes croissantes concernant un éventuel surstock. Les prévisions de production pour cette année, estimées à 2 500 tonnes, s'ajoutent à un report de stock de 1 500 tonnes de la campagne précédente. Cela porte le total à 4 000 tonnes, une offre qui pourrait largement dépasser la demande mondiale, actuellement évaluée à 2 500 tonnes. Cette situation présente un risque de baisse des prix, une perspective alarmante pour les producteurs malgaches qui dépendent de la vanille pour leur subsistance. Une baisse des prix pourrait réduire leurs marges bénéficiaires, les forçant à repenser leurs stratégies de production. De plus, la concurrence accrue entre les producteurs pour écouler leurs stocks pourrait entraîner une pression sur les normes de qualité, certains étant tentés de vendre leur récolte plus tôt pour éviter une chute des prix. La vanille malagasy, souvent appelée "l'or noir" du pays, reste un produit phare de l'économie nationale. Toutefois, pour maintenir cette position, il est crucial que les producteurs et les décideurs politiques continuent de collaborer étroitement pour surmonter les défis actuels, notamment en ce qui concerne la gestion des stocks et la stabilité des prix. Cette collaboration est essentielle pour assurer un avenir durable à la filière, tout en préservant le patrimoine agricole de Madagascar.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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