Publié dans Economie

Recette douanière - Des notes positives enregistrées depuis le début de l’année

Publié le dimanche, 25 août 2024


Au cours des sept premiers mois de 2024, la Douane a collecté 2 093,1 milliards d'ariary de recettes budgétaires, marquant une augmentation notable de 150,1 milliards par rapport à la même période en 2023, où les recettes s'élevaient à 1 943,0 milliards d'ariary. Cette hausse des recettes est le fruit de plusieurs facteurs, notamment des efforts accrus en matière de recouvrement des taxes et de lutte contre la fraude, ainsi qu'une meilleure efficacité dans la gestion des flux commerciaux. La modernisation des systèmes douaniers, incluant l'utilisation de technologies numériques, a également joué un rôle clé en facilitant les procédures et en réduisant les possibilités de contournement des taxes. Cependant, malgré ces résultats positifs sur le plan des recettes budgétaires, la valeur totale des importations a connu une baisse. Pour les sept premiers mois de l’année 2024, la valeur des importations s’est établie à 11 835,2 milliards d’ariary, soit 2 648,3 millions de dollars US, contre 12 337,8 milliards d’ariary, ou 2 819,5 millions de dollars US, durant la même période en 2023. Cette diminution, représentant un recul de près de 4%, peut être attribuée à une conjoncture économique mondiale plus incertaine et à une réduction de la demande intérieure pour certains biens. Le Gouvernement a également mis en place des politiques de contrôle des importations, visant à protéger certaines industries locales et à encourager la consommation de produits locaux.
Exonération
Dans le cadre de ses stratégies pour soutenir l'économie nationale, la Douane a accordé des exonérations de droits et taxes d'une valeur de 156,3 milliards d'ariary pour les sept premiers mois de 2024. Ces exonérations, souvent octroyées sur recommandations du Conseil, visent à stimuler certains secteurs économiques jugés prioritaires pour le développement du pays, comme l’agriculture, l’industrie manufacturière, et les nouvelles technologies. Elles permettent également d'attirer davantage d'investissements étrangers en rendant Madagascar plus compétitif sur la scène internationale. Il est crucial de noter que ces exonérations ne sont pas sans controverse. Certains observateurs estiment qu'elles pourraient entraîner une diminution des recettes fiscales à long terme et plaident pour une approche plus ciblée et transparente de leur distribution. Néanmoins, le Gouvernement soutient que ces exonérations sont nécessaires pour soutenir la croissance économique et créer des emplois, notamment dans un contexte où le taux de chômage reste élevé. Ces performances budgétaires et les politiques associées témoignent de la complexité des défis économiques auxquels Madagascar est confronté. Si l'amélioration des recettes douanières est une bonne nouvelle pour les finances publiques, la baisse des importations et les controverses entourant les exonérations de taxes soulignent la nécessité d'une gestion prudente et équilibrée des politiques économiques et fiscales. Dans les mois à venir, il sera crucial pour les autorités de continuer à renforcer la transparence et l'efficacité de la gestion douanière tout en soutenant les secteurs stratégiques pour un développement durable et inclusif du pays.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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