Publié dans Economie

Transport aérien - Emirates met le paquet

Publié le mardi, 03 septembre 2024

Sur le tarmac, la compagnie aérienne Emirates vient de lancer sa nouvelle ligne directe reliant Dubaï à Antananarivo, avec une escale à Mahé et aux Seychelles. Ce développement représente une avancée significative pour le secteur aérien de Madagascar, ouvrant des perspectives économiques et touristiques prometteuses. Le vol inaugural, accueilli par un salut au canon à eau et des cérémonies officielles, a été honoré par la présence du Président Andry Rajoelina, de sa famille, ainsi que de hauts responsables d’Emirates, dont Adnan Kazim, vice-président exécutif et directeur commercial, et Badr Abbas, vice-président de la division Emirates Skycargo. Ainsi, la nouvelle ligne, opérée quatre fois par semaine par des Boeing 777-300ER, est conçue pour répondre aux besoins croissants des voyageurs d’affaires et de loisirs, tout en facilitant les échanges commerciaux.

Avec une capacité de 360 passagers et la possibilité de transporter jusqu'à 22 tonnes de fret, Emirates se positionne comme un acteur clé pour l’économie malagasy. En effet, cette liaison facilitera l’accès aux marchés mondiaux pour les produits locaux tels que la vanille, les textiles et les produits miniers, stimulant ainsi le commerce international. Le secteur touristique, qui constitue un pilier essentiel pour l’économie, bénéficiera également de cette nouvelle connexion, attirant plus de visiteurs sur l’île grâce à une meilleure accessibilité et à une offre de services de qualité. Le lancement de cette ligne aérienne directe entre Dubaï et Antananarivo s’inscrit dans une vision partagée de développement durable et de croissance économique pour Madagascar. Lors de son intervention, le vice-président d'Emirates a déclaré que ce n'était que le début et qu'une collaboration étroite avec Madagascar était à venir. Il a remercié les autorités malgaches, en particulier le Président Andry Rajoelina, pour leur soutien ayant permis la réalisation de ce vol inaugural.
Partenariat stratégique
Ainsi, Adnan Kazim, vice-président et directeur commercial d'Emirates, a souligné : « L'introduction des vols d'Emirates à Madagascar ouvre de nombreuses opportunités touristiques pour le pays. Ce vol encouragera les touristes à venir découvrir Madagascar, un pays riche en culture, en biodiversité, et offrant de vastes plages. Emirates a déjà lancé des promotions pour la destination Madagascar dans plusieurs pays, comme le Royaume-Uni et la France ». De son côté, lors de son discours, le Président Andry Rajoelina a souligné l’importance de cette ouverture pour l’avenir du pays, évoquant un partenariat stratégique avec Emirates qui va bien au-delà du simple transport de passagers. Ce partenariat est vu comme un catalyseur pour le développement économique, avec des retombées positives attendues dans divers secteurs, y compris le tourisme, le commerce, et les investissements étrangers. La nouvelle liaison aérienne facilitera également les voyages d’affaires, renforçant les échanges économiques et diplomatiques entre Madagascar et les Emirats arabes unis. Pour les autorités, l’arrivée d’Emirates représente une opportunité majeure de promotion de la destination Madagascar sur la scène internationale. Les campagnes de promotion de la destination sont déjà en cours dans plusieurs pays, tels que le Royaume-Uni et la France, pour attirer davantage de touristes et d’investisseurs. En ouvrant le ciel malagasy à Emirates, Madagascar ne fait pas seulement un pas vers un avenir plus connecté et dynamique, mais se positionne également comme un acteur clé dans le paysage économique de l'océan Indien. Ce développement marque un tournant pour le pays, en intégrant pleinement Madagascar dans le réseau aérien mondial et en facilitant les échanges économiques, culturels, et sociaux avec le reste du monde.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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