Publié dans Economie

Tourisme d’affaires - Madagascar mise sur une clientèle haut de gamme

Publié le mercredi, 04 septembre 2024


L’Etat renforce sa stratégie touristique en misant sur le tourisme d'affaires, un secteur en pleine expansion au niveau mondial. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Vivian Dewa, a récemment lancé un appel aux acteurs du secteur pour qu'ils investissent davantage dans cette niche, en particulier dans la région de Nosy Be, l'une des destinations les plus prisées du pays. Elle a surtout souligné l'importance de diversifier l'offre touristique pour attirer une clientèle haut de gamme, souvent composée de cadres et dirigeants d'entreprise internationale. "Le potentiel de Madagascar pour le tourisme d'affaires est immense", a-t-elle déclaré. Et de rajouter : "Nos infrastructures se développent et il est crucial que les opérateurs du secteur saisissent cette opportunité pour transformer Nosy Be et d'autres régions en hubs d'affaires de l'océan Indien." La destination Nosy Be, reconnue pour ses plages paradisiaques et son cadre naturel exceptionnel, est désormais dans le viseur des promoteurs du tourisme d'affaires. Le renforcement de la sécurité dans cette région, un point important pour attirer les entreprises internationales, a fait l'objet de discussions approfondies entre les autorités locales, l'organisme mixte de conception, et les opérateurs touristiques de la région.
MICE
Ces efforts sont soutenus par des initiatives pour améliorer les infrastructures telles que la construction de nouveaux hôtels et centres de congrès, ainsi que l'amélioration des connexions aériennes. En parallèle, Madagascar se positionne également sur le segment des réunions, congrès, et expositions (MICE), un marché en plein essor qui pourrait générer des retombées économiques significatives pour le pays. Les responsables du tourisme prévoient de mettre en place des campagnes de promotion ciblées, mettant en avant l'attrait unique de Madagascar, avec ses paysages variés et sa richesse culturelle. Cependant, malgré ces ambitions, le secteur fait face à plusieurs défis. Le développement des infrastructures reste une priorité, tout comme la formation du personnel local pour répondre aux standards internationaux. De plus, l'insécurité persistante dans certaines régions du pays constitue un frein à l'expansion rapide de ce type de tourisme. La collaboration entre le secteur public et privé sera déterminante pour surmonter ces obstacles. Ainsi, en misant sur le tourisme d'affaires, Madagascar espère diversifier son offre touristique et attirer une clientèle à fort pouvoir d'achat, contribuant ainsi à la croissance économique du pays. Nosy Be, avec son cadre enchanteur et ses efforts de sécurisation, pourrait bien devenir un modèle pour le développement de ce secteur dans l'ensemble du pays.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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