L’une des principales retombées attendues de cette installation serait la création de milliers d’emplois pour les Malgaches. L’arrivée d’une entité d’une telle envergure contribuerait non seulement à la réduction du taux de chômage, mais offrirait également des opportunités uniques de formation et de développement des compétences. Sany prévoit de mettre en place des programmes de formation destinés aux techniciens et ingénieurs locaux, axés sur l’utilisation, la maintenance et l’optimisation des machines de construction, ainsi que d’autres équipements lourds.
Ces initiatives permettraient aux travailleurs malgaches de renforcer leurs compétences, ouvrant ainsi la voie à des opportunités d’emploi à l’échelle internationale dans les secteurs clés de l’industrie lourde et de la construction.
Madagascar, nouveau hub industriel en Afrique ?
La présence de Sany à Madagascar pourrait également stimuler le secteur industriel local. L’île, déjà perçue comme un point stratégique en Afrique, pourrait devenir un centre de production pour les équipements de construction, destinés à l’exportation vers d’autres pays africains. En outre, Sany pourrait jouer un rôle crucial dans la réalisation rapide des infrastructures nécessaires au développement économique de Madagascar, notamment les routes, les ponts et les installations liées à l’énergie.
Sany n’est pas seulement reconnu pour ses prouesses dans la construction d’équipements lourds, mais aussi pour son expertise en matière d’énergies renouvelables, particulièrement dans le domaine de l’énergie éolienne. Ce savoir-faire pourrait être un atout considérable pour Madagascar, alors que le pays cherche à atteindre ses objectifs en matière de transition énergétique. La collaboration avec Sany pourrait accélérer l’adoption des énergies renouvelables et renforcer la position de l’île dans ce secteur.
L’intérêt de Sany pour Madagascar démontre la confiance des investisseurs internationaux envers la politique économique de l’actuel gouvernement. Si ce projet se concrétise, Madagascar pourrait devenir un « hub industriel » en Afrique, consolidant ainsi sa position en tant que plateforme régionale pour la fabrication et l’exportation de biens industriels.
Lalaina A.