Publié dans Economie

Salon de l’auto - Le marché du neuf reste à stimuler

Publié le jeudi, 10 octobre 2024


Le salon de l'auto a ouvert ses portes hier à Ivato pour sa quatorzième édition, marquant le retour de cet événement incontournable après plusieurs mois d'attente. Organisé au Centre de conférence international à Ivato (CCI), le salon se déroule jusqu'au 13 octobre et est placé sous le thème de la "mobilité et durabilité". Ce thème est particulièrement en phase avec les préoccupations environnementales actuelles, et les organisateurs, notamment le Groupement des concessionnaires automobiles de Madagascar (GCAM), espèrent que cette édition stimulera le marché local de l’automobile. Les membres du GCAM ont souligné lors de l’ouverture que le secteur stagne depuis quelques années, avec des ventes annuelles oscillant entre 3 500 et 4 000 unités, principalement à cause de la prédominance des véhicules d’occasion sur le marché. "Nous avons besoin de renforcer les ventes de voitures neuves pour répondre à la demande croissante de véhicules plus respectueux de l’environnement", a-t-il précisé. Le salon représente ainsi une occasion pour les concessionnaires d’exposer leurs dernières innovations et de promouvoir des véhicules plus verts.
Electrique embryonnaire
En plus de la vente de voitures neuves, la transition vers la mobilité verte est au cœur des discussions cette année. Des modèles de voitures électriques et hybrides y sont présentés, bien que ce segment soit encore embryonnaire à Madagascar. L’enjeu, selon les experts, est d’inciter les consommateurs à se tourner vers des options plus durables. Le ministère de l’Environnement soutient cette démarche, comme l’a expliqué Rivosoa Rabenandrianina, directeur général du développement durable : "Passer au vert est désormais une nécessité pour lutter contre la pollution atmosphérique croissante". Malgré les coûts élevés des véhicules écologiques, les bénéfices à long terme sur la santé publique et l’environnement sont mis en avant comme des arguments clés. Le salon espère également sensibiliser le public à la modernisation et à la gestion durable des ressources naturelles, tout en favorisant l’industrialisation verte dans le secteur automobile. Les visiteurs, quant à eux, profitent des nombreux stands pour découvrir les dernières tendances et innovations dans l’automobile, dans un contexte où les enjeux environnementaux et économiques sont devenus des priorités.




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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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