Publié dans Economie

Madagascar-Egypte - Un partenariat touristique et artisanal en vue

Publié le jeudi, 10 octobre 2024

La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Viviane Dewa, poursuit activement la promotion de Madagascar en tant que destination touristique de premier plan. Lors d'une rencontre avec l'ambassadrice de l’Egypte à Madagascar, Rabab Said Abdou Abdelhadi, les discussions se sont concentrées sur l'attraction d'investisseurs égyptiens dans les secteurs clés du tourisme et de l'hôtellerie. L'objectif est de renforcer les infrastructures et d'améliorer l’offre hôtelière du pays, dans le but de répondre aux attentes d'une clientèle internationale et haut de gamme. L'organisation d’éductours, c'est-à-dire des visites de découverte à l’intention des professionnels du tourisme égyptiens, a également été mise sur la table.

Ces initiatives permettraient aux agents de voyage et tour-opérateurs de se familiariser avec les atouts touristiques de Madagascar, notamment ses paysages uniques, sa biodiversité exceptionnelle et ses richesses culturelles. La participation de créateurs de contenu égyptiens à des voyages promotionnels est également envisagée afin de sensibiliser le public égyptien à la beauté de l'île, en s'appuyant sur la force des réseaux sociaux et des plateformes numériques. Une autre initiative stratégique discutée est la mise en place de vols charters directs entre l’Egypte et Madagascar. Cette liaison aérienne pourrait potentiellement dynamiser le flux touristique, facilitant ainsi les échanges et encourageant les touristes égyptiens à découvrir les merveilles de Madagascar.

Marché international

En plus de l’attrait touristique, l'artisanat se positionne comme un axe majeur de cette coopération. Les produits artisanaux tels que le raphia, la maroquinerie en peau de crocodile et la lapidairerie, qui incarnent le savoir-faire local, suscitent un vif intérêt auprès des investisseurs et acheteurs égyptiens. Ces produits haut de gamme, appréciés pour leur qualité et originalité, représentent une opportunité pour Madagascar de s’implanter sur le marché international de l’artisanat. La participation des artisans à des salons et foires en Egypte- prévus dans le cadre de cette collaboration- serait une occasion pour promouvoir ces produits et ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux. Cela pourrait également contribuer à dynamiser l'économie locale et ce, en soutenant les artisans et favorisant les exportations. Depuis sa prise de fonction, Viviane Dewa multiplie les rencontres diplomatiques et commerciales avec plus d’une dizaine d'ambassadeurs et de représentants d’organismes internationaux. Ces échanges témoignent d’un effort constant pour développer de nouveaux partenariats et diversifier les sources de revenus pour Madagascar, en mettant en avant à la fois son potentiel touristique et la richesse de son artisanat. Cette stratégie, axée sur la valorisation du savoir-faire et l’ouverture de nouveaux marchés, s'inscrit dans une dynamique de développement durable et de croissance inclusive pour le pays.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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