Publié dans Economie

Incendie - Cinq avions et un hélicoptère calcinés à Ivato

Publié le mercredi, 20 novembre 2024

Non navigables. Suite à l’incendie qui s’est déclaré avant-hier sur le tarmac de l’aéroport international d’Ivato, suscitant l’inquiétude parmi les usagers et le personnel présent sur les lieux. Hier matin, l’Aviation civile de Madagascar (ACM) a publié un communiqué rassurant sur les conséquences limitées de cet incident. Aucun bâtiment ni infrastructure essentielle de l’aéroport n’a été affecté par les flammes. En revanche, six aéronefs hors d’usage, considérés comme des épaves depuis 2012, ont été endommagés. Ces appareils incluent cinq avions, parmi lesquels quatre Cessna et un PA23, ainsi qu’un hélicoptère de type Bell.

Ces aéronefs, entreposés sur le tarmac, étaient déjà déclarés non navigables depuis plus d’une décennie, ce qui limite l’impact opérationnel de cet événement sur les activités aéroportuaires. Le trafic aérien n’a pas été perturbé, et les vols commerciaux se déroulent normalement. Malgré cette absence de conséquences immédiates pour les opérations de l’aéroport, cet incendie soulève des questions importantes concernant la gestion des aéronefs hors service. En effet, ces épaves, bien que sans valeur fonctionnelle, continuent d’occuper de l’espace sur les installations aéroportuaires, augmentant les risques potentiels en cas d’incidents imprévus. Certains observateurs appellent à une révision des procédures de stockage et de démantèlement des aéronefs abandonnés. 

Gestion hors service

Quant à l’origine du sinistre, elle reste pour l’instant indéterminée. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire la lumière sur cet événement. Si certaines hypothèses évoquent un problème technique ou un facteur externe, aucune conclusion n’a encore été officiellement établie. En attendant, l’ACM a réitéré son engagement à renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels incidents à l’avenir. Cet incident met également en lumière un problème plus large : la gestion des aéronefs en fin de vie. Bien que ces épaves soient techniquement inactives, leur présence prolongée sur le tarmac peut poser des défis en termes de sécurité et d’utilisation optimale des infrastructures. A Madagascar, il existe un besoin pressant de réguler cette situation, notamment en définissant des protocoles clairs pour le retrait ou le recyclage des appareils inutilisés. A titre de comparaison, d’autres pays dans la région ont adopté des politiques strictes pour minimiser les risques liés au stockage d’aéronefs abandonnés. Pour l’heure, l’aéroport international d’Ivato reste pleinement fonctionnel. L’ACM, tout en garantissant la sécurité des voyageurs, s’efforce de tirer des enseignements de cet événement afin de renforcer la résilience et la gestion des installations aéroportuaires. Cet incendie, bien que spectaculaire, n’a pas eu d’impact majeur, mais rappelle l’importance de mesures proactives pour éviter de futures complications.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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