Publié dans Economie

Projet minier - Base Toliara joue la transparence sur le volet RSE

Publié le dimanche, 15 décembre 2024
Les habitants de la région veulent être plus rassurés Les habitants de la région veulent être plus rassurés Crédit photo : fournie

Base Toliara a annoncé la reprise de ses projets sociaux dans les Communes impactées lors d’un petit-déjeuner de presse organisé vendredi dernier à Toliara, suite à la levée de la suspension de son projet minier par le Conseil des ministres. Jean Bruno Ramahefarivo, directeur général de Base Toliara, accompagné de son équipe, a répondu aux nombreuses questions des journalistes sur les cahiers des charges, les infrastructures et les perspectives d’emploi pour les communautés locales. A cette occasion, il a tenu à rappeler que la transparence est une priorité pour l’entreprise, notamment par la mise à disposition des informations relatives au projet, afin de dissiper les rumeurs et de favoriser un dialogue ouvert. Base Toliara, considérant que Madagascar n’est pas encore un pays minier mature, a expliqué que ce projet, situé à Ranobe, pourrait servir de modèle pour de futurs investissements de grande envergure dans le secteur extractif. Représentant un investissement estimé à plus de 3 500 milliards d’ariary, ce projet minier est considéré comme un levier important pour le développement économique de la Région d’Atsimo-Andrefana. Selon les responsables, il devrait générer plus de 23 000 milliards d’ariary en recettes publiques et en investissements sociaux sur ses 38 années d’exploitation. En outre, l’entreprise a insisté sur les avantages pour les communautés locales, avec 80 % de la main-d’œuvre issue de la Région.
Engagement
Un membre de l’équipe a réaffirmé cet engagement en précisant que Base Toliara prévoit la création de 2 000 emplois directs durant la phase de construction, et plus de 1 000 emplois à long terme. Ces promesses d’emploi s’accompagnent de programmes de formation visant à renforcer les compétences des habitants, comme l’ont déjà vécu des jeunes formés par l’entreprise. Parmi eux, Faly, qui témoigne : « Grâce à ces formations, j’ai acquis des compétences que je n’aurais pas pu développer ailleurs. Cela me permet d’avoir un avenir professionnel stable ». Les responsables ont également abordé les impacts environnementaux potentiels du projet, en rassurant sur les études préalables menées et la délivrance du permis environnemental, témoignant de leur volonté d’opérer de manière responsable. Durant la phase préparatoire de 14 mois qui va suivre, Base Toliara entend relancer plusieurs initiatives sociales qu’elle juge prioritaires pour les Communes affectées par le projet. Ces initiatives comprennent, entre autres, la reprise du processus de déplacement des tombeaux, la construction d’une école, d’un centre de santé, et l’installation de 50 puits communautaires. « Nous avons des promesses à tenir, et nous nous engageons à les honorer », a déclaré Jean Bruno Ramahefarivo. Ces projets s’ajoutent à un programme de formation et de renforcement des compétences pour plus d’un millier de participants issus des communautés locales. Des actions concrètes sont prévues pour améliorer la vie des habitants de la Région.







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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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