Publié dans Economie

Industrie et commerce - Un franc succès pour la première édition des portes ouvertes du ministère

Publié le jeudi, 02 janvier 2025

Le ministère de l’industrialisation et du commerce (MIC) a récemment organisé sa première édition des portes ouvertes, le mois dernier à Ambohidahy. Cet événement a rencontré un franc succès, attirant de nombreux visiteurs issus de divers horizons. Quarante-trois stands étaient installés, offrant aux participants un aperçu complet des services et activités proposés par le MIC, les agences sous sa tutelle ainsi que ses partenaires. Cette initiative visait à rapprocher le ministère du grand public, en facilitant l’accès à l’information et en renforçant les échanges entre les différentes parties prenantes. « J’ai découvert des programmes qui pourraient grandement bénéficier à ma petite entreprise. 

Cela m’a permis de mieux comprendre les aides disponibles et d’échanger directement avec les responsables », a déclaré Fanja Rakotoarisoa, propriétaire d’une petite entreprise artisanale. En parallèle des stands, des conférences thématiques suivies de débats ont été organisées, permettant au secteur privé et aux intéressés d’échanger sur des sujets d'actualité liés à l’industrialisation et au commerce. L’événement a suscité un grand intérêt aussi bien auprès des entrepreneurs que des consommateurs.

« C’était une excellente occasion de rencontrer des experts et de poser des questions sur les démarches à suivre pour développer mon activité. J’ai particulièrement apprécié les échanges autour des défis du commerce local », a témoigné Hery Andrianarisoa, commerçant de la Capitale.

Transparence

 

Des responsables d’entreprise, des fonctionnaires, ainsi que des citoyens curieux de mieux comprendre les actions du ministère, étaient présents. Selon les organisateurs, cette première édition marque une étape importante dans l’amélioration de la transparence des activités publiques et la collaboration avec les acteurs privés. Parmi les partenaires ayant soutenu l’événement, on compte notamment les projets PIC et PA ZLECAF, qui ont contribué financièrement à sa réalisation. Le MIC bénéficie également du soutien de plusieurs organisations internationales, telles que l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne, la Banque mondiale et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Fort de cette première réussite, le MIC envisage d’étendre l’initiative « Portes ouvertes à tous » à l’échelle nationale. Les Directions régionales du développement industriel et commercial (DRIC) pourraient prochainement accueillir ces événements dans les différentes Régions du pays, une réponse favorable aux demandes exprimées par les visiteurs de cette édition inaugurale. Cela témoigne de la volonté du ministère de renforcer sa présence et son action au plus près des acteurs locaux et des citoyens.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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