Publié dans Economie

« Sodiat Days » - Un pont entre employeurs et chercheurs d'emploi

Publié le jeudi, 20 mars 2025

Depuis hier, l’évènement  ouvre ses portes au public pour deux jours au Café de la Gare, situé à Soarano. Ces deux journées portes ouvertes permettent de découvrir les différents secteurs dans lesquels évoluent le groupe Sodiat, notamment l’automobile, l’hôtellerie, le tourisme, la construction, l’aviation, la santé, le Bâtiment et travaux publics (BTP). En parallèle, cet évènement offre des opportunités d’emploi aux visiteurs. « De nombreuses entreprises du groupe recrutent actuellement. C’est pourquoi nous avons organisé ce salon. Cela permet ainsi aux candidats de rencontrer directement les employeurs », explique Erika Ranarivony, responsable communication au sein du groupe. 

Dès l’ouverture du salon, de nombreux visiteurs se sont rendus sur les lieux. La majorité d’entre eux sont des jeunes diplômés en quête d’emploi. Toutefois, l’événement est ouvert à tous. « Toute personne cherchant du travail peut venir », précise-t-elle. Les visiteurs commencent par déposer leur CV, puis remplir une fiche de renseignements. Ensuite, les recruteurs analysent les candidatures et identifient les profils correspondant aux postes disponibles. A l’issue de cet événement, les candidats sélectionnés seront contactés pour la suite du processus de recrutement. Parmi les participants, Andrianina, diplômée en commerce, est venue pour explorer les opportunités. « Actuellement, beaucoup de jeunes cherchent un boulot. J’ai déjà travaillé, mais j’ai fait une pause. Avec mon amie, nous avons vu l’annonce sur la page Facebook de la société et avons décidé de venir », raconte-t-elle.

Nouvelles opportunités

Le groupe Sodiat est un employeur majeur à Madagascar. Toutefois, le chômage reste un défi économique à relever, avec un taux de 3,06 % en 2023. Ce phénomène touche particulièrement les jeunes. A cet effet, le groupe joue un rôle essentiel dans la réduction du taux de chômage. Il contribue également à la diversification économique du pays en créant des emplois dans de nombreux secteurs d’activité et en favorisant le développement durable. Depuis sa création en 1990, il a généré plus de 4.000 emplois directs. Chaque année, des milliers de travailleurs saisonniers rejoignent des projets initiés par le groupe. Ainsi, le groupe Sodiat contribue à la stabilité économique de nombreuses familles. En raison du succès de cet évènement, une nouvelle édition est déjà prévue pour l’année prochaine. Cela offrira de nouvelles opportunités aux visiteurs, en particulier ceux en quête d’emploi.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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