Publié dans Economie

Comité mondial des cheffes d’entreprise - Les femmes d’affaires tracent la voie d’une économie inclusive

Publié le mardi, 29 avril 2025

Moment historique pour les femmes entrepreneures malagasy avec l’ouverture officielle du comité mondial des Femmes cheffes d’entreprise (FCEM) hier, au Novotel Ivandry. Accueilli pour la première fois à Madagascar, cet événement international a rassemblé des délégations venues d’une vingtaine de pays autour du thème : « Vers une économie résiliente et inclusive : le leadership des femmes cheffes d’entreprise à la croisée du Nord et du Sud ».

Une reconnaissance forte pour la Grande île, devenue durant quelques jours le carrefour du leadership féminin mondial. La présidente mondiale du FCEM, Marie-Christine Oghly, a donné le ton en rappelant que cette rencontre allait bien au-delà d’un simple congrès : « Ce moment est une occasion unique de renforcer les liens entre les économies des deux hémisphères, en partageant nos expertises, nos défis et nos ambitions pour construire ensemble un avenir plus équitable et plus durable ». Elle a insisté sur la puissance collective des femmes entrepreneures, affirmant avec conviction : « Seules, nous sommes invisibles. Ensemble, nous sommes invincibles. » Ainsi, l’événement, hautement symbolique, s’inscrit dans une volonté de bâtir des ponts solides entre les économies du Nord et du Sud, à travers des échanges de bonnes pratiques, des synergies entrepreneuriales et des engagements concrets en faveur d’une économie inclusive.

Engagement

Du côté malagasy, la fierté était palpable dans les propos de Fanja Razakaboana, présidente du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM) et commissaire régionale du FCEM pour l’Afrique australe. « Pour la première fois, notre pays accueille le comité mondial des femmes cheffes d’entreprise, un événement majeur qui place Madagascar au cœur des échanges économiques et entrepreneuriaux mondiaux », a-t-elle déclaré, saluant l’implication des femmes venues de toutes les Régions du pays. Elle a également tenu à souligner l’engagement des hommes à leurs côtés, estimant que « le leadership féminin est une richesse pour toute la société ». Dans la même dynamique, le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Francis Rabarijohn, a mis en lumière le rôle structurant des femmes dans l’économie nationale : « A chaque étape du développement économique, des femmes sont là. A la tête d’entreprises, de projets, de visions nouvelles ». Une façon pour le représentant du secteur privé de saluer l’opportunité offerte par cet événement pour valoriser les talents locaux, affirmant que « le leadership féminin est une force essentielle pour bâtir un avenir prospère, innovant et durable ». Ainsi, cette édition 2025 du FCEM se veut non seulement un espace de réflexion, mais aussi un catalyseur d’actions concrètes pour inscrire durablement les femmes cheffes d’entreprise au cœur de la transformation économique mondiale.

 

Fil infos

  • 80e Assemblée générale de l’ONU - Madagascar ratifie un Accord majeur pour la protection des océans 
  • Incitation à la haine sur les réseaux sociaux - La société civile devenue muette
  • Tribune des Nations Unies - Rajoelina plaide pour Madagascar et les pays de la SADC  
  • Antananarivo-Ville - Affrontement civil redouté
  • 80e AG des Nations unies à New York - Un entretien Rajoelina – Guterres en vue
  • Etudier en France - L’octroi de visa étudiant traité en toute transparence
  • Délestage et pénurie d’eau - Ron Weiss, le premier responsable
  • 80ème AG des Nations Unies - Discours attendu du Président Andry Rajoelina
  • Délestage - Des coupures à fractionner !
  • 80e AG des Nations unies - Andry Rajoelina porte-voix de l’Afrique australe 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Avenir devant
    De la philosophie et un peu de la … morale ! Un septuagénaire se plaisait à ressasser quand il s’adressait devant les jeunes « nous, les personnes âgées, les aînés, notre avenir c’est désormais derrière nous, tandis que vous les jeunes, votre avenir est devant vous ! » Pour les quinquagénaires, les sexagénaires, les septuagénaires encore pour les octogénaires, ils n’ont pas à anticiper ni à projeter pour un avenir. Ce qu’ils n’ont pas pu faire ou réaliser durant leurs années d’activité, on ne peut plus les rattraper pour les années à venir. Sauf, exception pour certains qui confirment d’ailleurs la règle. Les soixante ans passés, les soixante-dix ans vécus et les quatre-vingt ans traversés, si le sort en permet, suffisent largement pour peser lourdement sur l’avenir. On ne peut ne pas ignorer le poids de l’âge. On peut faire semblant de paraître encore jeune mais les signes et les…

A bout portant

AutoDiff