Publié dans Economie

Commerce en ligne - Stratégies et perspectives post-crise

Publié le mardi, 14 octobre 2025

Le e-commerce à Madagascar traverse une période d’incertitude. Selon Andry Randriamanamihaja, co-fondateur de Vanilla Pay International, les acteurs au sein de ce secteur restent prudents. Les sites en ligne se retiennent dans leurs communications. Les entrepreneurs préfèrent d’abord observer l’évolution du contexte économique. Cette prudence se traduit par un recul des transactions. Le volume et le nombre de paiements ont diminué. 

Cela concerne particulièrement les services en ligne et le paiement des frais de scolarité. 

En revanche, certaines formes de financement, comme le « crowdfunding », se développent. Ce phénomène touche le plan national et international. Néanmoins, ces campagnes restent informelles et reposent sur la confiance. Une simple recommandation d’influenceur peut suffire à générer des investissements. Cela montre que les consommateurs soutiennent des projets en lesquels ils croient. Le secteur fait face à plusieurs défis. Le premier concerne les stocks. Beaucoup d’entreprises ont vidé leurs inventaires et hésitent à les renouveler pour des raisons de sécurité.

Gestion du personnel

Le second défi est la livraison. Des attaques isolées sur des livreurs à vélo ont réduit les plages de livraison. Aujourd’hui, elles se concentrent surtout le matin, ce qui limite le chiffre d’affaires. Enfin, la gestion du personnel reste un enjeu quotidien. Les entreprises doivent adapter leur organisation pour maintenir leurs équipes opérationnelles. Pour y répondre, certaines mesures ont été prises. Vanilla Pay a instauré le télétravail pour une partie de ses collaborateurs. Toutes les équipes restent néanmoins actives. L’entreprise suit la situation au jour le jour, sans appliquer de mesures radicales. Malgré ces contraintes, le secteur offre des perspectives. Les jeunes adoptent rapidement les solutions numériques et font confiance aux innovations. L’« open banking » pourrait faciliter les transactions en ligne, sécurisées et peu coûteuses. La crise liée à la pandémie de COVID-19 a montré que les périodes de tension stimulent l’adoption du e-commerce et des paiements sans contact. Aujourd’hui, les consommateurs cherchent des solutions efficaces et rapides. Ainsi, le e-commerce à Madagascar a le potentiel de se développer, y compris à l’international.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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